Tout s’écroule le jour où les trois pensionnaires les plus âgés découvrent que leur orphelinat chéri est en fait un élevage d’enfants destinés à finir dans l’assiette d’horribles monstres. Après le traumatisme de cette révélation, ils décident d’échafauder un plan pour s’évader en emmenant avec eux leurs camarades. Mais ils vont vite comprendre qu’il n’est pas simple de tromper la vigilance de leur « maman ».
LE manga de l’année. En tout cas le plus médiatisé, avec un premier tome tiré à 100 000 exemplaires et un démarrage en fanfare depuis son lancement le 25 avril. C’est ma grande fifille qui a absolument voulu le lire, je ne pouvais pas faire autrement que l’accompagner.
Ça fonctionne parce qu’on se demande évidemment comment les choses vont tourner mais aussi parce que l’on se rend compte en même temps que les enfants qu’ils ne savent rien du monde extérieur, que les monstres auxquels ils sont destinés règnent peut-être sur toute la planète et qu’ils n’auront par conséquent aucune échappatoire s'ils parviennent à sortir de l'orphelinat.
Après, il faut voir ce que cela va donner sur la durée, un premier tome emballant ne présage en rien d'un avenir radieux mais dans son pays d'origine la série en est au huitième volume et ne cesse de voir son audience augmenter, ce qui est plutôt bon signe. De tout façon je me ferai ma propre idée puisque fifille compte bien lire la suite et que je vais évidemment l'accompagner.
The Promised Neverland de Kaiu Shirai et Posuka Demizu. Kazé, 2018. 192 pages. 6,80 euros.