Je découvre les défis lancés par PKJ. C'est donc le premier auquel je me confronte. Joie de constater qu'il s'agit de mêler cinéma et littérature.
LA BELLE ET LA BÊTE, Jeanne-Marie Leprince De Beaumont. L'adaptation par Jean Cocteau. Une merveille esthétique et des trouvailles ingénieuses pour le château de la Bête. A mon avis, c'est le film qui respecte au mieux le conte.
Comme beaucoup, je pense, je vais dire la saga PASSE-MIROIR de Christelle Dabos. Cet univers riche, teinté de nombreuses informations, arches et personnages mériterait d'être porté à l'écran. Cependant, si je suis curieuse d'une adaptation, je suis aussi effrayée à l'idée que la saga soit entièrement gâchée sous la caméra d'un réalisateur malhabile et le jeu d'acteurs mal choisis.
AUPRÈS DE MOI TOUJOURS, Kazuo Ishiguro. Le livre est une petite pépite dystopique à laquelle je ne m'attendais pas à la lecture. Avoir vu le film après la lecture du livre m'a permis d'y discerner tous les indices qui mènent à l'odieuse conclusion finale. L'adaptation cinématographique par Mark Romanek rend bien justice au roman.
HARRY POTTER À L'ÉCOLE DES SORCIERS, J.K Rowling. Un livre que je ne souhaitais pas lire malgré les diverses recommandations de mes amis et parents. C'est le film qui me donne immédiatement envie de me plonger dans les livres.
« OH… » Phillipe Djian. Adapté par Paul Verhoeven, sous le nom de Elle. J'ai lu le livre mais au moment de voir le film, plus aucun souvenir de ce roman. Le film me laisse une impression passable, malgré la présence d'une actrice que j'apprécie ; Isabelle Huppert.
LE PASSEUR, Lois Lowry. Difficile d'adapter ce roman dystopique (superbe récit que j'ai adoré!), notamment toute la découverte autour de ce monde aseptisé. Le roman offrait un effeuillage des strates perverses de la société, tandis que le film se borne à l'adaptation pour ado, sans plus aucune réflexion.
HANNIBAL, Thomas Harris. Adapté au cinéma par Ridley Scott. J'ai vu le film avant de lire le livre. Le film m'ayant diablement plu, je m'attendais à autant apprécier le livre. Perdu. L'écriture de T. Harris est froide, impersonnelle. A croire que tous les policiers ont ce souci vis à vis de la plume jamais léchée pour les détails et descriptions.
LA FORME DE L'EAU, Guillermo del Toro. J'avoue ne pas savoir si le film est le premier matériau ou le livre. Les deux sont, il me semble, sortis à une date assez proche. Quoiqu'il en soit, je reste amérement déçue par le film. Trop niais, trop rapide. Aucun temps pour s'attacher aux personnages. Le seul point positif réside dans l'esthétique. J'avoue être un peu curieuse de livre mais il sera pour une lecture tardive.
CINÉMA, Tanguy Viel. Un livre que je n'ai pas lu, mais le résumé titille ma curiosité. (Réduit à parler d'un seul film, un même film qu'il a vu d'innombrables fois, ce narrateur a noté toutes les remarques et commentaires à son sujet dans un cahier tenu quotidiennement. Rongé par ces images, son existence ressemble à ce carnet de notes, tous ses goûts, faits, gestes et jugements découlant de ce fameux film.)
EnregistrerEnregistrerEnregistrerEnregistrer