Les héritiers, tome 1 : La princesse de papier, d’Erin Watt

Par Hopebookine

D’Erin Watt

Paru le 4 janvier 2018

Chez Hugo New Romance

420 pages

17€

Ella Harper est une battante, une éternelle optimiste. Elle a passé sa vie à déménager de ville en ville pour suivre sa mère, à avoir des fins de mois difficiles et à penser qu’un jour, elles allaient s’en sortir. Mais quand sa mère meurt, elle se retrouve seule au monde…

Jusqu’au jour où Callum Royal apparaît dans sa vie. Finis la galère et le club de strip-tease pour payer ses études. La voilà dans le grandiose manoir des Royal. De l’argent, du luxe, du confort… Et… les cinq fils de Callum. Tous la détestent, tous sont désespérément attirants. Le plus charismatique d’entre eux, Reed Royal, est celui qui est le plus déterminé à la renvoyer là où il pense qu’est sa place, dans un monde de dénuement qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Il ne veut pas d’elle dans sa vie. Il ne veut pas lui faire une place dans le petit monde huppé des Royal.

Et s’il avait raison ?

Avant de lire cette chronique, il faut savoir que j’ai beaucoup traîné à l’écrire (près de trois mois), pas par manque d’intérêt mais parce que c’est le temps qu’il m’a fallu pour comprendre ce que j’avais ressenti en lisant « La princesse de papier ».

En refermant le roman, j’ai eu beaucoup de mal à savoir ce que j’en avais pensé. Certains passages et personnages m’ont plu, mais j’ai eu un peu de mal avec l’intrigue, qui tournait un peu en rond. Et la fin m’a complètement retournée, j’étais totalement perdue, incapable de savoir ce que j’en pensais.

S’il y a une chose qu’on ne peut pas enlever à ce premier tome des Héritiers, c’est que c’est une lecture hautement addictive ! Même si, au bout d’une centaine de pages, l’intrigue et les personnages me sortaient par les oreilles, je n’ai pas pu m’arrêter. Commencée dans la matinée j’ai terminé ma lecture dans la soirée et j’étais incapable d’aller me coucher avant d’avoir terminé.

Malheureusement, le personnage de Reed ne m’a pas vraiment plu. Il ne m’a pas touchée, ses incessants changements d’humeur m’ont plus énervée qu’autre chose. Au contraire, j’ai beaucoup aimé le personnage d’Easton, un des frères de Reed, ce qui me laisse penser que le tome 4, « Le prince déchu », centré sur Easton, me plaira beaucoup plus.

Le personnage d’Ella m’a laissée de marbre, je ne me suis pas sentie connectée avec elle et je pense que ça a beaucoup joué sur mon impression de lecture.

Juste après avoir refermé « La princesse de papier », je n’avais qu’une seule pensée : il me fallait le tome 2, tout de suite. Je ne l’ai pas acheté et plus le temps passe, moins j’ai envie de me lancer dedans. Je suis presque sûre que je lirai la saga au grand complet, un jour… mais ce n’est pas dans mes priorités.

☆☆☆