Anaëlle, une jeune femme dont la vie a été bouleversée par un accident, se reconstruit doucement, entre son travail et sa passion pour l’écriture. Thomas raconte des histoires merveilleuses d’arbres et de forêt pour mettre un peu de couleur dans la chambre d’hôpital de Simon, un garçon lumineux et tendre. Chacun se bat à sa manière contre la fatalité. Mais est-ce vraiment le hasard qui va sceller leur destin ?
Dans ce nouveau roman, Agnès Ledig noue une histoire simple et poignante où des âmes blessées donnent le meilleur d’elles-mêmes et nous rappellent, dans une nature à la fois poétique et puissante, que la vie est plus forte que tout.
En moins de cinq ans, Agnès Ledig s’est imposée comme l’une des romancières françaises les plus aimées du grand public. Ses best-sellers, Juste avant le bonheur, prix Maison de la Presse 2013, Pars avec lui, On regrettera plus tard et De tes nouvelles (Albin Michel) sont aujourd’hui traduits en 12 langues. www.agnesledig.fr
Jamais on ne connaît à l’avance les conséquences de nos décisions. C’est ce qui rend les choix difficiles. Alors, comment faire? Écouter les traditions, la culture, les normes sociales? Écouter ses parents, ses amis, ses propres angoisses ou ses idées reçues? Écouter sa pédale de frein, celle qui nous pousse sans cesse à ne prendre aucun risque car le confort sécurise et rassure? Ou écouter son coeur?
Dans le murmure des feuilles qui dansent est un livre que j’ai choisi de lire car je voulais découvrir la plume d’Agnès Ledig, dont une collègue de travail m’avait dit énormément de bien et avec beaucoup trop d’enthousiasme pour que je puisse passer à côté. J’ai donc choisi de m’attaquer à son tout dernier roman.
Dans la murmure des feuilles qui dansent, ce sont 3 personnages – Anaëlle, Thomas et Hervé.
Anaëlle, secrétaire dans un bureau de gynécologie, tente de se reconstruire après un accident de voiture où le fautif était son ex copain que la culpabilité et la lâcheté ont fait fuir. Après ce coup dur dont elle n’est pas sortie totalement indemne, elle se relève à petits pas en ayant acheté une petite maison dans un village qu’elle adore et en ayant entamé l’écriture d’un livre.
Thomas est menuisier. Après la séparation de ses parents, il eut un petit frère du côté de son père, qui s’appelle Simon. Ils ont toujours été très proches tous les deux, faisaient de longues ballades en forêt en s’émerveillant et en découvrant à chaque fois de nouvelles choses dans la nature. Alors Thomas apporte la forêt à Simon, dans sa petite chambre d’hôpital, en lui faisant des croquis et en lui racontant des histoires.
Hervé, quand à lui, est le Procureur de la République. Marié, des enfants. À ses côtés, nous retrouvons Jocelyne, sa greffière, qui n’a pas le nez que dans ses affaires. Un jour, une jeune fille qui était il y a quelques années une élève de Hervé, lui envoie un courrier postal afin de lui demander des conseils pour le livre qu’elle est en train d’écrire. S’ensuivra un long dialogue et un grand attachement. Cette ancienne étudiante semble pourtant ne pas vouloir complètement se dévoiler. Pourquoi? Et où cette relation naissante les mènera-t-elle?
Des personnages qui au premier abord n’ont rien avoir les uns avec les autres et qui pourtant seront tous liés. Ils auront tous un impact non moindre dans la vie l’un de l’autre. Anaëlle, Thomas et Hervé ce sont des âmes blessées, courageuses et empathiques qui nous sont surtout extrêmement attachants.
– L’arbre est une usine fantastique! s’enthousiasme Thomas. Il va puiser de l’eau dans la terre et la fait monter vers les feuilles qui utilisent alors le soleil et le gaz carbonique présent dans l’air pour fabriquer de la sève. Et en plus, il rejette de l’oxygène. Nous, c’est le contraire. On respire l’oxygène et on rejette du gaz carbonique.
– Mais alors, on se complète?
– D’une certaine façon. Cela dit, la nature n’a pas besoin de l’homme pour vivre. Elle s’en sortirait même mieux sans nous. Les hommes sont bien trop bêtes pour comprendre qu’ils doivent en prendre soin pour ne pas la détruire. Par contre, de notre côté, nous ne pourrions pas vivre sans les arbres. Ce sont eux qui nous aident à respirer.
Il est vrai que j’ai eu un peu de mal à m’accrocher pendant les 30-40 premières pages, car je n’étais pas habituée à l’auteure et ne m’attendais pas du tout à ça. Puis, au bout de quelques pages – Surprise! Agnès Ledig m’a conquise. Totalement. Cela fait un bout de temps que je n’avais pas ressenti une envie aussi forte de continuer ma lecture pour découvrir la suite alors que j’étais occupée par les obligations de la vie quotidienne. Agnès Ledig a réussi à me toucher, voir à me bouleverser, et s’est frayée une place tout droit vers mes auteurs favoris!
Ce roman m’a aussi faite pleurer comme une madeleine, comme je n’avais pas pleuré depuis une bonne année en lisant un bouquin. Ce qui m’a si fort émue c’est une fin à laquelle je m’attendais, mais pas si soudainement, ni si joliment. Une très belle fin ni tragique, ni heureuse, mais réaliste et humaine. L’auteure nous fait rêver tout en restant crédible. Avec une jolie plume légère, accompagnée de métaphores et parfois presque poétique, l’auteure nous offre de l’humour, de l’émerveillement et de grandes émotions. Dans le murmure des feuilles qui dansent m’a énormément marquée, et m’a surtout donné envie de découvrir d’autres écrits d’Agnès Ledig. C’est un très, très, gros coup de coeur!
On rit de rien quand il s’agit de rire pour ne pas pleurer.