Synopsis : Afin d'apaiser une amie installée loin de New-york et de son père nonagénaire, Isabel accepte d'aller dîner avec Edward, dévasté par la récente disparition de son épouse. Journaliste, la quarantaine, Isabel traverse aussi une crise : à peine débarquée dans la Grosse Pomme, elle assiste impuissante au naufrage de son mariage. Mais ce qu'elle ignore, c'est qu'Edward possède d'époustouflants talents de cuisinier, alliées à un sens de l'humour sans faille et à une solide philosophie de l'existence. Pour son hôte, le vieil homme repasse derrière les fourneaux. Et l'invitation ponctuelle devient un rendez-vous régulier, l'occasion pour les deux âmes en peine de reprendre goût à la vie, et foi dans les bienfaits d'un verre de martini !Jalonnée de préceptes de savoir-vivre, un petit précis d'optimisme et de gourmandise, un magnifique texte sur le pouvoir de la résilience et la force de l'amitié.
S'il est des histoires simples, douces et bien agréables à lire, sachez que cet ouvrage "Dîner avec Edward" en est une et je dois dire d'emblée que j'ai été tout simplement conquise par le scénario. A la lecture du synopsis, le cadre est déjà mis en place, on nous évoque la rencontre, ou plutôt les rencontres que connaîtrons Isabel, jeune journaliste New-Yorkaise quadragénaire dont le mariage part à la dérive et Edward, nonagénaire tout juste veuf.Ces deux âmes en peine que tout oppose tout d'abord, vont se programmer de subtils rendez-vous autour d'une table, des moments off, des moments de complicités, de confidence.On apprécie nous lecteur, de les accompagner autour de ces dîners, qui nous donnent parfois l'eau à la bouche, mais qui représentent pour les protagonistes comme un sas de décompression et d'écoute mutuelle.Isabel se confie souvent, et trouve en Edward une épaule attentive, pleine de sagesse, mais surtout bienveillante et pleine de bons conseils.Cette amitié est surprenante, mais très touchante et elle offre à ce livre beaucoup d'émotion. Ce n'est pas le style d'ouvrage que j'ai l'habitude de lire, mais je ne regrette pas la découverte, aussi, je remercie la plateforme Babelio et les "Presses de la Cité" pour cette si douce histoire qui redonne foi en la vie et en l'amitié.