C’est le 2 juin, je balance tout !

C’est le 2 juin, je balance tout !

Ce rendez-vous a été créé par Lupiot du blog Allez vous faire lire.

Les règles du RDV

  • Le Top & Flop des lectures du mois précédent.
  • Au moins une chronique découverte sur un autre blog le mois dernier.
  • Au moins un article lu et aimé le mois dernier (hors chronique littéraire).
  • Et enfin : le truc trop cool que vous ayez fait ou qui vous est arrivé pendant le mois.

J’ai lu très peu de livres finalement en mai, mais j’ai réussi à avancer un peu dans mon retard de billets de blogs, articles et podcasts à lire et écouter, ce qui m’a permis de découvrir pleins de choses !

Le Top et Flop de mes lectures

Les albums de Layla Benabid étaient dans mes coups de cœur, Liero et Chapillon, donc, que je recommande absolument. J’ai aussi beaucoup apprécié la nouvelle The Furthest Station de Ben Aaronovitch, toujours dans l’univers du Dernier apprenti-sorcier que j’adore. Pour le flop, ce sera Papa, maman, le genre et moi de Michela Marzano que je conseille plutôt d’éviter pour aller lire d’autres documents plus à jour.

Florilège de chroniques lues

La chronique de Ejo de Beata Umubyeyi Mairesse, sur Femmes de lettres, m’a convaincue de rajouter ce recueil de nouvelles dans ma liste de souhaits. Côté comics, Sonia de Comics Have the Power a chroniqué les différentes sorties françaises du Free Comic Book Day, ce qui était très bienvenue puisque je n’ai pas pu tout avoir ! Biblioqueer a fait un retour sur sa relecture de la série Y le dernier homme, de Brian K. Vaughan et Pia Guerra, avec un regard plus critique que lors de sa première lecture, ce que j’ai trouvé très intéressant !

On reste dans la BD, avec côté manga une chronique d’Arcanes Ouvertes à propos de L’Atelier des sorciers de Kamome Shirahama, que j’avais vu circuler et qui me donnait envie de me remettre aux mangas… et c’est confirmé, il faut que j’acquière cette série ! Enfin, Face de citrouille a chroniqué De Cape et de mots de Flore Vesco, que j’aimerais beaucoup lire aussi maintenant.

Les liens qui m’ont fait dire « Waouh »

Dans le monde de la véganie

J’en parle de temps en temps dans cette rubrique mais j’adore le podcast Les Carencés, c’est d’ailleurs en grande partie celui-ci (dans sa première version à l’époque) qui m’a amenée à vraiment questionner mes pratiques, puis à devenir végane. Tous leurs épisodes sont intéressants, mais j’ai été particulièrement touchée par « Indomptables » qui parle principalement de cirque sans animaux, avec le retour très sincère et éclairant de Sandrine Bouglione, qui a décidé avec son mari, d’arrêter d’utiliser des animaux dans leur cirque.

Je recommande le billet de La Carotte masquée à propos du refuge « Le Mistral » qui entend sensibiliser les personnes sur la question de l’élevage, tout en faisant sortir des animaux de cet enfer. Un beau projet à soutenir et encourager !

Sur Vegactu, Lili Gondawa a chroniqué le livre de Jonathan Balcombe récemment sorti, À quoi pensent les poissons ? et partage quelques informations disponibles dans le livre et particulièrement éclairantes.

Côté genre et féminisme

À propos de genre, certains parents entreprennent de ne pas genrer leur bébé afin que ces enfants puissent choisir leur propre genre plus tard, sans se sentir bloqué et enfermé dans un genre assigné par rapport à leurs appareils génitaux, et je suis en amour complet avec cette idée. Alex Morris en parle dans un article sur The Cut : « It’s a Theyby! Is it possible to raise your child entirely without gender from birth? Some parents are trying. ».

On le sait bien, la société demande aux femmes de correspondre à une certaine norme de beauté. Dans mon tiroir partage une BD sur la fameuse phrase « Il faut souffrir pour être belle ». Lallab analyse dans un dossier « The French liberté » la liberté offerte aux hommes et aux femmes à disposer de leurs corps en France. Dans le troisième article, « The French liberté III : celle d’exhiber un corps parfait » les parties du corps des femmes sont analysées pour voir ce qu’il est possible ou non d’en faire, et quels sont les tabous.

Toujours sur Lallab, Tarani Taye et Selma Bouledjouidja publient un article « Pourquoi nous n’allons plus voir de films faits par/avec des agresseurs » qui explique très bien la démarche. En parlant de pop-culture, sur Usbek & Rica, Yannick Rumpala revient sur l’importance des écrivaines dans la science-fiction : « Ce que la science-fiction doit aux écrivaines ». BALLAST publie un entretien des plus intéressants avec l’artiste Emma : « Emma : « Faire péter le patriarcat en même temps que le capitalisme » ».

J’ai découvert un nouveau carnet de recherche, Femmes et tatouage : approches historiques, dont le sujet m’intéresse beaucoup et j’ai lu avec plaisir le billet explicatif « Quelles sources pour l’histoire du tatouage féminin ? Quelques observations préalables » de Jeanne Barnicaud.

Le carnet GenERe a publié l’enregistrement d’une conférence qui date un peu mais qui reste très intéressante, et importante : celle de Pinar Selek sur le sujet « Réfléchir sur les dominations et les résistances : l’exemple du mouvement féministe en Turquie ». Enfin, pour garder toujours la convergence des luttes en tête, rien de mieux qu’un article de Mrs Roots tel que « Pourquoi la gentrification est un enjeu afroféministe ? ».

Pour finir, une série d’articles intéressants qui parlent de la culture du viol et des violences faites aux femmes, à éviter si ces sujets peuvent être des déclencheurs pour vous. Tout d’abord, Noémie Renard a sorti son livre En finir avec la culture du viol et propose un extrait sur son blog Antisexisme « Le viol comme outil disciplinaire ». Le carnet de recherche de l’Institut Français des Études Andines publie un article de Robin Cavagnoud intitulé « Quelle portée du mouvement « Me Too » dans l’accès à l’aide institutionnelle ? » et je trouve ça important de se renseigner sur ce qui se passe ailleurs que dans les pays occidentaux puisque c’est tout aussi important.

Pop culture, tu l’aimes, tu l’analyses

Marion Montaigne a fait quelques planches sur Tu mourras moins bête à propos du réalisme (ou non) de ce qui se passe dans le film Annihilation ! Et Jo Writes Stuff a fait une excellent billet sur les histoires qui vieillissent « Tales as Old as Time: How Stories Age » ou pourquoi parfois on n’arrive pas à accrocher à un classique : parce que le contexte a changé et qu’il n’a plus grand-chose de révolutionnaire.

J’sais pas où l’mettre mais j’aime et c’est important

Sonia, sur Comics Have the Power, nous a partagé une superbe interview de Stéphanie Hans, et c’est particulièrement intéressant ! Toujours sur des artistes, je vous parlais le mois dernier de la table ronde à laquelle je participais avec La Voix des Bulles sur la représentation des femmes dans la BD, l’enregistrement est en ligne ! Foncez écouter Diglee, Layla Benabid, Hélène V. et Limcella, elles ont plein de choses merveilleuses à dire.

Une bonne dose d’anti-racisme avec un article de Kesiena Boom pour Broadly : « 100 Ways White People Can Make Life Less Frustrating For People of Color », à garder en tête pour agir comme un·e allié·e et pas seulement prétendre l’être. Sur The Atlantic, Ta-Nehisi Coates a fait un article très éclairant et plutôt mordant : « I’m Not Black, I’m Kanye. Kanye West wants freedom—white freedom ». Fabien Vehlmann partage des planches très touchantes sur La Revue dessinée, « Ma rencontre avec Fodé » où il raconte comment lui et sa femme ont accueilli à bras ouverts Fodé qui vient de La Guinée-Conakry, pour l’accompagner et l’aider à demander ses papiers…

On connaît bien (j’espère) les impacts du colonialisme. J’avais moins en tête l’importance de la nourriture dans ce processus, mais l’article « Ethiopia and Eritrea’s Long History With Lasagna » par Hannah Giorgis sur Taste m’a beaucoup appris ! Comment les pays colonisés ont su se réapproprier des recettes amenées par les colons pour les intégrer à leur culture.

Côté actualité, BALLAST publie un article « Pas de train aujourd’hui pour qu’il y en ait demain », le témoignage de Laura D. qui nous en apprend beaucoup sur ce que signifie vraiment cette lutte et pourquoi il est important de se battre et de faire entendre les revendications des cheminots. Sur Simonæ, Vimairetta revient sur la « Polémique sur l’obligation vaccinale : le point sur les idées reçues » qui devrait être partagé dans tous les coins pour que les gens cessent – peut-être – de faire n’importe quoi.

Dans un tout autre sujet, sur Usbek & Rica, Jean-Dominique Séval nous parle de la mort dans l’environnement numérique : « Debout les morts… numériques ! » un sujet auquel je ne pensais pas du tout, alors qu’il semble très important et que clairement les scientifiques n’ont pas attendu Black Mirror pour envisager la vie numérique après la mort.

Ce que j’ai fait le mois dernier

Le premier samedi du mois de mai est chaque année synonyme de Free Comic Book Day ! À cette occasion j’étais donc dans ma librairie préférée, L’Antre du Snorgleux, avec l’association de cosplay Comics Team Marseille pour y passer une superbe journée 🙂

Puis le lendemain, je suis partie pour la Bretagne avec une amie, une semaine de road trip pour y découvrir tout un tas de merveilleuses choses, c’était la première fois que j’y mettais les pieds mais certainement pas la dernière ! J’ai complètement adoré, mon endroit préféré était certainement Huelgoat avec ses chaos rocheux de toute beauté.

C’est le 2 juin, je balance tout !Chaos Rocheux à Huelgoat. Photo de Marion Wesely

Côté séries ! J’ai regardé la seconde saison de 3 %, cette série SF brésilienne très sympathique et l’intrigue avance plutôt rapidement dans cette saison. J’accroche moins à la plupart des personnages, mais c’était tout de même un bon moment. De Dear White People j’ai également regardé la deuxième saison (ou le deuxième volume, peu importe) et j’ai vraiment eu un coup de cœur pour le personnage de Joelle. Enfin, j’ai été un peu déçue de la quatrième saison de Broad City qui me faisait pourtant rire à gorge déployée jusqu’ici… Seul l’épisode sur les sorcières m’a beaucoup plu, le reste était un « meh » un peu fade.

Au cinéma, je suis allé voir Deadpool 2 et je suis pas certaine d’avoir déjà autant rit devant un film. Je l’ai trouvé encore plus drôle et intéressant que le premier, ce qui est toujours une bonne surprise.

Enfin, merci Arte et ses replays, j’ai pu voir Mustang, qui est à la fois glaçant et touchant. Et j’ai adoré Les délices de Tokyo, ce film est merveilleux, adorable, émouvant et très beau.

Voilà ! J’espère que le mois de mai vous a été bénéfique, bonnes lectures à vous pour le prochain mois 😉