Dune 3. Les enfants de Dune – Frank Herbert
La connaissance est une perpétuelle aventure à la lisière de l’incertitude.
Troisième tome du cycle originel de Dune, les Enfants de Dune poursuit son avancé chronologique pour commencer environ dix ans après les événements du tome 2. Arakis commence sa métamorphose et réalise le rêve de personnages aujourd’hui disparus. En devenant verte, la planète entame alors un nouveau cycle d’évolution, au péril de l’ordre écologique en place jusque-là.
Reprenant les thèmes chers et déjà abordés dans les livres précédents, la religion entre autres, ce tome-ci pourrait sembler être une redit sans apporter quelque chose de nouveau ! Et pourtant ! Les enfants de Dune offre une toute nouvelle dimension à ces personnages, les faisant évoluer de manière surprenante et n’hésitant pas à les malmener si besoin. Même si je regrette une certaine ressemblance psychologique entre Paul et Leto.
Plus lent, ce tome n’en ai pas moins complexe. Je pense même faire une pause dans le cycle avant de commencer le quatre. Je reste fasciné par la richesse et le renouvellement de cet auteur. Même si l’oeuvre est compliqué, le lecteur a toujours cette envie de poursuivre et de découvrir le moindre détail d’Arakis et de ses habitants qu’ils soient autochtones ou extraArakis.
Comme d’habitude, c’est une réussite même s’il est toujours difficile d’écrire sur Dune. Pour le moment, c’est le tome que j’ai le moins aimé, car il est un peu plus tourné politique et la philosophie y est encore plus ancré. Mais c’est toujours un plaisir à lire.
Edition Robert Laffont (1984)
420 pages
Réédité chez Pocket Edition
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