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« Le royaume en danger » est le cinquième et dernier tome de la saga « Les héritiers » écrit à quatre mains par les auteures Elle Kennedy et Jen Frederick. C’est avec joie et plaisir que j’ai commencé dès son arrivée ce dernier opus. Il me tardait de connaître la fin cette histoire. Easton finirait-il par grandir ? Hartley allait-elle lui pardonner ? Et Steeve, que deviendrait-il ?
Attention, cette chronique peut contenir des spoilers.Je remercie les éditions Hugo Roman pour l’envoi de ce service presse.
Depuis que Hartley Wright a rencontré Easton Royal, sa vie n’est plus la même. Elle se découvre des ennemis à chaque coin de rue. Lorsque se produit l’accident qui lui vole ses souvenirs, elle ne peut plus faire confiance à personne, pas même au garçon aux yeux bleus qui lui promet que tout ira bien.
Parce que, si la mémoire de Hartley est pleine de trous, son instinct lui dit que Easton est dangereux. Elle ne sait pas s’il va la sauver ou la détruire. Le chaos qu’il apporte partout où il va est trop dur à gérer, les sentiments intenses qu’il évoque sont trop confus pour être démêlés. Easton veut qu’elle se souvienne. Hartley pense qu’il vaut mieux oublier. Elle a peut-être raison.
Dans le quatrième tome, nous avons abandonné les Easton, Hartley et les jumeaux diaboliques dans une situation plus que tragique et stressante. Si la romance entre Hartley et Easton ne m’avait malheureusement pas convaincu en grande partie à cause du personnage d’Easton, la fin avait attisé ma curiosité. Je brûlais d’envie de découvrir la suite.
Hartley et les jumeaux ont eu un accident et depuis Sebastian est dans le coma. Mais si vous pensez que l’histoire va se concentrer sur cet élément, vous vous trompez. Les auteures se sont concertés pour ajouter un nouvel élément dramatique – et j’ose dire inutile – qui malheureusement enlise l’histoire dans des sables mouvants. C’était inévitable, il fallait un évènement qui sépare pour un temps Easton et Hartley, mais ce choix paraît incongru.
Easton est un héros à la limite du tolérable. Il est immature et égocentrique. À la moindre difficulté, Easton préfère se noyer dans l’alcool plutôt que de faire faire face à ses responsabilités.
Hartley est une héroïne qui manque de substances. Crédule, elle prend pour argent comptant tout ce que des personnes peu recommandables lui racontent alors qu’on lui a expressément dit qu’il existait toujours deux versions d’une même histoire.
Heureusement, la deuxième moitié du roman arrive et les pièces qui n’étaient pas à leur place retrouvent enfin leur emplacement. La fatigue ressentie face aux personnages comme Easton, Hartley, Kyle ou Sebastian s’est effacée.
Easton grandit enfin pour devenir le frère sur qui l’ont peut compter et Hartley fait assez confiance à quelqu’un pour se reposer entièrement sur cette personne et l’aider dans sa quête de justice.
Elle Kennedy et Jen Frederick ont une plume captivante. Et je leur ai vite pardonné les égarements du début.
La fin est comme à chaque fois inattendue, oscillant entre le tragique et la comédie. D’ailleurs la petite Dylan m’a bien fait rire dans l’épilogue. J’en viens à regretter que ce cinquième tome soit le dernier.
J’espère que les éditions Hugo Roman sortiront le roman centré sur Gidéon.
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