Je crois que la première fois que j'ai entendu parler de Jean Harlow, c'était dans "Hollywood", chanson de David McNeil qu'Yves Montand avait reprise à l'occasion de son retour sur scène au début des années 1980. Pas certain que ce nom évoque grand-chose à la majeure partie d'entre vous... Et pourtant, pour beaucoup, elle est la première très grande star hollywoodienne, le premier sex symbol, une idole qui influencera nombre de stars futures, dont Marilyn Monroe. Dans "Platine" (en grand format aux éditions Actes Sud), Régine Detambel dresse le portrait de cette jeune femme à la trajectoire fulgurante et au destin tragique, coincée entre une carrière qui en demandait toujours plus, une vie privée chaotique et une relation compliquée avec sa mère. Un roman servi par une plume superbe, où est mis en valeur le paradoxe du corps, qui apporte la gloire mais détruit l'être (tiens, ça me rappelle un classique littéraire, non ?).
Elle fut la première blonde incendiaire du cinéma hollywoodien, une chevelure à la couleur platine qui nourrit bien des discussions et des débats : était-ce sa couleur naturelle, avait-elle trouvé la teinture parfaite ou s'agissait-il d'une perruque ? Cette chevelure éclatante est l'un des traits physiques marquants de cette jeune femme née Harlean Carpenter à Kansas City, en 1911, dans un milieu sans rapport avec le cinéma.
Pour être franc, les cheveux de celle qui va faire carrière sous le pseudonyme de Jean Harlow ne sont pas son unique atout. Sa plastique y est aussi pour beaucoup, et en particulier une poitrine qui a fait fantasmer toute l'Amérique au début des années 1930. "Platine" débute d'ailleurs sur une véritable ode aux seins de Jean Harlow...
Mais ne soyez pas si terre à terre : le physique seul de Jean Harlow n'explique pas l'incroyable succès qui va être le sien jusqu'à sa mort prématurée. Découverte par Howard Hugues (elle a d'ailleurs un petit rôle non crédité dans l'adaptation de "Scarface" qu'il produit), elle va enchaîner les succès à partir de 1932 et tourner aux côtés de William Powell et Clark Gable, qui joueront un rôle particulier dans sa vie.
Etait-elle préparée à cette incroyable spirale vers la gloire ? En tout cas, derrière la carrière prolifique, la gloire et les cachets de plus en plus importants, la réalité fut nettement moins reluisante : un beau-père aux activités louches, un peu trop attiré par sa ravissante belle-fille et réclamant sans cesse de l'argent, une mère excessive, possessive, fusionnelle... et bigote.
Côté sentimental, pas plus de succès, ses trois mariages seront des échecs cuisants, le second, avec Paul Bern, cadre de la MGM, lui vaudra bien des peines et des douleurs et manquera de ruiner sa carrière en débouchant sur un scandale et des soupçons terribles... Actrice à qui tout réussit, elle ne trouve pas le bonheur tant recherché et qui lui permettrait de couper le cordon avec sa mère.
Enfin, professionnellement, si son engagement avec la MGM va lui apporter la gloire et la célébrité, sa relation avec Louis B. Mayer (l'un des M du sigle) ressemblera plus à de l'esclavage qu'à autre chose... Le producteur sera odieux avec sa star montante et sa conduite à la mort de l'actrice ne le rachètera pas, bien au contraire.
A l'heure où Harvey Weinstein vient de plaider non-coupable des accusations portées contre lui par plusieurs actrices, on lit "Platine" avec un pur dégoût devant le comportement de la plupart des hommes qui vont croiser la route de Jean Harlow. Elle ne fut sans doute pas la première à subir cette oppression de la part des magnats du cinéma, et hélas, elle ne fut pas la dernière...
L'histoire de Jean Harlow, c'est cela : une carrière extraordinaire, un vrai talent d'actrice, une des plus belles femmes de son temps, mais une vie loin d'être heureuse, dont elle n'aura jamais vraiment eu les rênes. On le sait, l'argent, comme la gloire, ne fait pas le bonheur et cette jeune femme en fut la parfaite illustration.
Jusqu'à cette mort absurde, tellement injuste, qui semble pourtant s'inscrire dans la droite ligne de tout ce qu'elle a connu au cours de sa brève existence. Et un effrayant paradoxe : ce corps parfait sur lequel s'est érigée sa renommée et son mythe, est aussi l'instrument de sa perte par ses dysfonctionnements internes.
Foudroyée par la maladie dans des conditions effarantes, presque sauvée, et puis finalement non, elle s'éteint à seulement 26 ans. Une vie à peine entamée, une carrière brisée net et pourtant, un statut de mythe hollywoodien acquis en quelques années... Et l'impression que tout, chez Jean Harlow, allait plus vite que chez le commun des mortels.
Régine Detambel choisit le portrait plutôt que la pure biographie, y compris la biographie romanesque. Elle ne se glisse pas dans la peau du personnage, mais l'observe, la décrypte, raconte cette femme si belle qui ne s'aimait sans doute pas autant qu'on la désirait, menant une impossible quête d'amour sincère et de bonheur simple.
"Tout tourne autour de Jean Harlow, et pourtant Jean Harlow c'est personne", écrit Régine Detambel, qui évoque, pour parler de l'actrice, la figure de l'ange. "Un ange aux cheveux d'or (...) mais en larmes la plupart du temps (...) Un ange quelconque, il est vrai, un ange sans ambition (...) qui veut juste qu'on l'aime".
Elle qui a tant fait fantasmer les hommes n'aura jamais pu jouir de ce corps que lui enviait toutes les femmes. Cette beauté, savamment entretenue par les équipes de maquilleurs des studios, aura été un boulet plus que tout autre chose, l'instrument de sa célébrité, c'est vrai, mais aussi ce qui l'a asservie, entravée... Une véritable souffrance, la chevelure et la peau terriblement abîmées par les cosmétiques.
"Platine" est le deuxième roman de Régine Detambel que je lis après "Son corps extrême", dans lequel, comme son titre l'indique, la question du corps était déjà centrale. Un corps détruit qu'il fallait reconstruire, patiemment, au prix de grande souffrance et de moments de désespoir. Le contexte de "Platine" est très différent, le dénouement également, mais les thèmes sont très proches.
On retrouve également la plume de Régine Detambel, aiguisée, précise, pouvant tirer parfois vers un certain lyrisme. Il est question de beauté et de noirceur, dans "Platine", d'ombres et de lumière, et le style de la romancière s'accorde avec ces variations, ces contrastes. Une histoire reposant sur la dualité, entre la femme et l'actrice, la jeune personne idéaliste et la star façonnée pour briller...
Entre la mère et la fille, enfin... Il y aurait tant de choses à dire sur ce thème, depuis le choix du pseudonyme de Jean Harlow, nom de jeune fille de sa propre mère, jusqu'aux circonstances de son décès, dans lesquelles cette dernière tiendra le plus mauvais des rôles (et ce n'est pas du cinéma). Mère et fille, indissociables, comme sur cette célèbre photo, qui en dit si long...
Baby Jean et Mama Jean, comme elles s'appelaient l'une l'autre... La mère et la petite fille qui n'a finalement jamais vraiment grandi. L'immaturité de Harlean Carpenter, cette même candeur qui a donné tant de charme au personnage de Jean Harlow, voilà sans doute une des causes de ces catastrophes à répétition qui ne pouvaient déboucher que sur une fin tragique.
Bien sûr, ce n'est pas le personnage de Jean Poe, Mama Jean, que l'on suit, mais il est troublant, dérangeant, fascinant aussi. Maternelle, un peu trop, même, et pourtant bien peu digne de confiance, profitant du succès de sa fille, laissant son compagnon se comporter de manière bien inconvenante avec sa fille, elle est la seule vers qui Harlean peut se tourner...
Une mère qui précipitera la mort de sa fille... Terrible situation, qui mettra certainement plus mal à l'aise les lecteurs du roman de Régine Detambel que l'intéressée elle-même : jamais le rôle qu'elle a tenu dans le décès de sa star de fille ne lui occasionnera la moindre culpabilité... Elle entretiendra même le souvenir de cette jeune femme qui aurait dû vivre et devenir une plus grande star encore.
Jean Harlow, c'est le cliché de la ravissante actrice qu'on juge, un peu hâtivement, sotte et creuse. Les critiques éreintèrent ses premières apparitions, avec des mots très durs, d'une grande méchanceté, alors qu'elle-même ne connaissait pas ce sentiment. A sa mort, alors que quelques années avaient passé, elle n'obtenaient plus que des louanges et son jeu retenait autant l'attention que ses cheveux ou ses seins parfaits.
Des "Anges de l'enfer" jusqu'à "Saratoga", film dont elle ne pourra terminer le tournage et pour lequel elle sera remplacée approximativement, Jean Harlow a su dépasser l'emploi dans lequel on aurait voulu sans doute la cantonner et devenir l'une des premières incarnations de l'âge d'or Hollywoodien, à l'avènement du cinéma parlant.
Elle incarne surtout le mythe hollywoodien, dans sa totalité : le succès, la beauté et le sex appeal, mais aussi l'envers du décor, nettement moins gracieux, l'avidité des studios, l'insatiable bruissement des rumeurs, de son vivant comme après sa mort, et l'objet de scandales, sans lesquels une star n'en serait sans doute pas vraiment une.
Régine Detambel, avec cet hommage vibrant, comme si elle-même était sous le charme de la "Platinium Blonde", comme on la surnommait, fera sans doute découvrir ce personnage, pardon, cette femme, à bon nombre de lecteurs. Et leur donnera sans doute l'envie de regarder certains de ses films, qu'on doit facilement trouver sur internet.
Car c'est aussi le propre des mythes hollywoodiens de ne jamais s'éteindre complètement. Il reste leur image imprimée sur la pellicule, l'expression de leur talent, ce charisme particulier qui contribue aussi au statut de star... Mais le mythe est comme le cinéma, une illusion qui fait oublier l'être humain derrière la star, avec son lot de malheurs et des destins peut-être romanesques, mais tragiques...
Elle fut la première blonde incendiaire du cinéma hollywoodien, une chevelure à la couleur platine qui nourrit bien des discussions et des débats : était-ce sa couleur naturelle, avait-elle trouvé la teinture parfaite ou s'agissait-il d'une perruque ? Cette chevelure éclatante est l'un des traits physiques marquants de cette jeune femme née Harlean Carpenter à Kansas City, en 1911, dans un milieu sans rapport avec le cinéma.
Pour être franc, les cheveux de celle qui va faire carrière sous le pseudonyme de Jean Harlow ne sont pas son unique atout. Sa plastique y est aussi pour beaucoup, et en particulier une poitrine qui a fait fantasmer toute l'Amérique au début des années 1930. "Platine" débute d'ailleurs sur une véritable ode aux seins de Jean Harlow...
Mais ne soyez pas si terre à terre : le physique seul de Jean Harlow n'explique pas l'incroyable succès qui va être le sien jusqu'à sa mort prématurée. Découverte par Howard Hugues (elle a d'ailleurs un petit rôle non crédité dans l'adaptation de "Scarface" qu'il produit), elle va enchaîner les succès à partir de 1932 et tourner aux côtés de William Powell et Clark Gable, qui joueront un rôle particulier dans sa vie.
Etait-elle préparée à cette incroyable spirale vers la gloire ? En tout cas, derrière la carrière prolifique, la gloire et les cachets de plus en plus importants, la réalité fut nettement moins reluisante : un beau-père aux activités louches, un peu trop attiré par sa ravissante belle-fille et réclamant sans cesse de l'argent, une mère excessive, possessive, fusionnelle... et bigote.
Côté sentimental, pas plus de succès, ses trois mariages seront des échecs cuisants, le second, avec Paul Bern, cadre de la MGM, lui vaudra bien des peines et des douleurs et manquera de ruiner sa carrière en débouchant sur un scandale et des soupçons terribles... Actrice à qui tout réussit, elle ne trouve pas le bonheur tant recherché et qui lui permettrait de couper le cordon avec sa mère.
Enfin, professionnellement, si son engagement avec la MGM va lui apporter la gloire et la célébrité, sa relation avec Louis B. Mayer (l'un des M du sigle) ressemblera plus à de l'esclavage qu'à autre chose... Le producteur sera odieux avec sa star montante et sa conduite à la mort de l'actrice ne le rachètera pas, bien au contraire.
A l'heure où Harvey Weinstein vient de plaider non-coupable des accusations portées contre lui par plusieurs actrices, on lit "Platine" avec un pur dégoût devant le comportement de la plupart des hommes qui vont croiser la route de Jean Harlow. Elle ne fut sans doute pas la première à subir cette oppression de la part des magnats du cinéma, et hélas, elle ne fut pas la dernière...
L'histoire de Jean Harlow, c'est cela : une carrière extraordinaire, un vrai talent d'actrice, une des plus belles femmes de son temps, mais une vie loin d'être heureuse, dont elle n'aura jamais vraiment eu les rênes. On le sait, l'argent, comme la gloire, ne fait pas le bonheur et cette jeune femme en fut la parfaite illustration.
Jusqu'à cette mort absurde, tellement injuste, qui semble pourtant s'inscrire dans la droite ligne de tout ce qu'elle a connu au cours de sa brève existence. Et un effrayant paradoxe : ce corps parfait sur lequel s'est érigée sa renommée et son mythe, est aussi l'instrument de sa perte par ses dysfonctionnements internes.
Foudroyée par la maladie dans des conditions effarantes, presque sauvée, et puis finalement non, elle s'éteint à seulement 26 ans. Une vie à peine entamée, une carrière brisée net et pourtant, un statut de mythe hollywoodien acquis en quelques années... Et l'impression que tout, chez Jean Harlow, allait plus vite que chez le commun des mortels.
Régine Detambel choisit le portrait plutôt que la pure biographie, y compris la biographie romanesque. Elle ne se glisse pas dans la peau du personnage, mais l'observe, la décrypte, raconte cette femme si belle qui ne s'aimait sans doute pas autant qu'on la désirait, menant une impossible quête d'amour sincère et de bonheur simple.
"Tout tourne autour de Jean Harlow, et pourtant Jean Harlow c'est personne", écrit Régine Detambel, qui évoque, pour parler de l'actrice, la figure de l'ange. "Un ange aux cheveux d'or (...) mais en larmes la plupart du temps (...) Un ange quelconque, il est vrai, un ange sans ambition (...) qui veut juste qu'on l'aime".
Elle qui a tant fait fantasmer les hommes n'aura jamais pu jouir de ce corps que lui enviait toutes les femmes. Cette beauté, savamment entretenue par les équipes de maquilleurs des studios, aura été un boulet plus que tout autre chose, l'instrument de sa célébrité, c'est vrai, mais aussi ce qui l'a asservie, entravée... Une véritable souffrance, la chevelure et la peau terriblement abîmées par les cosmétiques.
"Platine" est le deuxième roman de Régine Detambel que je lis après "Son corps extrême", dans lequel, comme son titre l'indique, la question du corps était déjà centrale. Un corps détruit qu'il fallait reconstruire, patiemment, au prix de grande souffrance et de moments de désespoir. Le contexte de "Platine" est très différent, le dénouement également, mais les thèmes sont très proches.
On retrouve également la plume de Régine Detambel, aiguisée, précise, pouvant tirer parfois vers un certain lyrisme. Il est question de beauté et de noirceur, dans "Platine", d'ombres et de lumière, et le style de la romancière s'accorde avec ces variations, ces contrastes. Une histoire reposant sur la dualité, entre la femme et l'actrice, la jeune personne idéaliste et la star façonnée pour briller...
Entre la mère et la fille, enfin... Il y aurait tant de choses à dire sur ce thème, depuis le choix du pseudonyme de Jean Harlow, nom de jeune fille de sa propre mère, jusqu'aux circonstances de son décès, dans lesquelles cette dernière tiendra le plus mauvais des rôles (et ce n'est pas du cinéma). Mère et fille, indissociables, comme sur cette célèbre photo, qui en dit si long...
Baby Jean et Mama Jean, comme elles s'appelaient l'une l'autre... La mère et la petite fille qui n'a finalement jamais vraiment grandi. L'immaturité de Harlean Carpenter, cette même candeur qui a donné tant de charme au personnage de Jean Harlow, voilà sans doute une des causes de ces catastrophes à répétition qui ne pouvaient déboucher que sur une fin tragique.
Bien sûr, ce n'est pas le personnage de Jean Poe, Mama Jean, que l'on suit, mais il est troublant, dérangeant, fascinant aussi. Maternelle, un peu trop, même, et pourtant bien peu digne de confiance, profitant du succès de sa fille, laissant son compagnon se comporter de manière bien inconvenante avec sa fille, elle est la seule vers qui Harlean peut se tourner...
Une mère qui précipitera la mort de sa fille... Terrible situation, qui mettra certainement plus mal à l'aise les lecteurs du roman de Régine Detambel que l'intéressée elle-même : jamais le rôle qu'elle a tenu dans le décès de sa star de fille ne lui occasionnera la moindre culpabilité... Elle entretiendra même le souvenir de cette jeune femme qui aurait dû vivre et devenir une plus grande star encore.
Jean Harlow, c'est le cliché de la ravissante actrice qu'on juge, un peu hâtivement, sotte et creuse. Les critiques éreintèrent ses premières apparitions, avec des mots très durs, d'une grande méchanceté, alors qu'elle-même ne connaissait pas ce sentiment. A sa mort, alors que quelques années avaient passé, elle n'obtenaient plus que des louanges et son jeu retenait autant l'attention que ses cheveux ou ses seins parfaits.
Des "Anges de l'enfer" jusqu'à "Saratoga", film dont elle ne pourra terminer le tournage et pour lequel elle sera remplacée approximativement, Jean Harlow a su dépasser l'emploi dans lequel on aurait voulu sans doute la cantonner et devenir l'une des premières incarnations de l'âge d'or Hollywoodien, à l'avènement du cinéma parlant.
Elle incarne surtout le mythe hollywoodien, dans sa totalité : le succès, la beauté et le sex appeal, mais aussi l'envers du décor, nettement moins gracieux, l'avidité des studios, l'insatiable bruissement des rumeurs, de son vivant comme après sa mort, et l'objet de scandales, sans lesquels une star n'en serait sans doute pas vraiment une.
Régine Detambel, avec cet hommage vibrant, comme si elle-même était sous le charme de la "Platinium Blonde", comme on la surnommait, fera sans doute découvrir ce personnage, pardon, cette femme, à bon nombre de lecteurs. Et leur donnera sans doute l'envie de regarder certains de ses films, qu'on doit facilement trouver sur internet.
Car c'est aussi le propre des mythes hollywoodiens de ne jamais s'éteindre complètement. Il reste leur image imprimée sur la pellicule, l'expression de leur talent, ce charisme particulier qui contribue aussi au statut de star... Mais le mythe est comme le cinéma, une illusion qui fait oublier l'être humain derrière la star, avec son lot de malheurs et des destins peut-être romanesques, mais tragiques...