#64 Le passageur - Tome 1 : Le coq et l'enfant

#64 Le passageur - Tome 1 : Le coq et l'enfant

Auteur : Andoryss
Edition : Lynks
Nombre de pages : 283

#64 Le passageur - Tome 1 : Le coq et l'enfant
      Matéo n'aurait jamais dû hériter du don de sa mère.
      Il n'aurait jamais dû entendre les pleurs des fantômes.
      Désormais, il n'a d'autre choix qu'accepter son héritage... ou sombrer dans la folie !
      C'est au temps de la Commune, au milieu des horreurs de la semaine sanglante, qu'il débute son apprentissage...
      Matéo Soler sait que les fantômes existent. Il le sait parce que sa mère en a aidé des dizaines à trouver le repos, jusqu'à ce qu'elle-même meure, des années auparavant. Ce que le jeune garçon ne pouvait pas deviner, par contre, c'est qu'il hériterait de son pouvoir. Devenu Passageur à son tour, le voilà contraint de lutter contre un trushal odji, une âme affamée. Pour s'en libérer, Matéo n'a d'autre choix que de rejoindre l'âme dans son époque d'origine afin d'y apaiser sa mort. Mais alors qu'il est propulsé au temps de la Commune et au milieu des horreurs de la semaine sanglante, il comprend que sa tâche ne sera pas si facile...
#64 Le passageur - Tome 1 : Le coq et l'enfant
      Merci aux éditions Lynks pour leur confiance.
      Nous suivons Matéo qui n’a pas eu de vie facile dans tous les sens du terme : Tête de turc, son père ne l’aime pas, il a perdu sa mère et sa petite sœur dans un accident. Un jour, il réalise qu’il a hérité du don de sa mère : voir les âmes qui ont du mal à aller de l’autre côté. Il se rend à l’évidence : il doit les aider à trouver la paix.
      Ce roman est assez bouleversant. Je pense que ce doit être dû à Matéo qui est un protagoniste vraiment touchant, attachant et qu’on a envie de tout le temps serrer dans nos bras. Il nous livre tout de lui : ses douleurs, ses cauchemars, ses joies même si elles ne sont que de courtes durées. Aussi pour la fin qui est vraiment émouvante et j’ai failli lâché ma petite larme. 
      Le roman ne porte pas que sur Matéo mais aussi sur un peuple qu’on n’entend pas parler dans tous les livres : Les gens du voyage. L’auteur a fait beaucoup de recherches les concernant, surtout ce qui concerne leurs croyances, leurs mystères aussi car il faut l’avouer, ils sont assez mystérieux. Je les ai découverts petit à petit au fils des pages pour ne pas m’en déplaire.
      En ce qui concerne la plume, elle est fluide. L’auteur ne s’est pas pris la tête pour l’histoire car elle est vraiment simple mais je pense que c’est cela qui fait son charme, de la simplicité, cela ne fait pas de mal. Dès le début on rentre dans un univers mystérieux avec une ambiance assez sombre qui peut donner la chair de poule. L’histoire n’est pas bâclée et plutôt bien imaginée vu le nombre de pages. Les voyages à travers le temps sont très bien détaillés, on voyage avec Matéo et ses « clients ». Le mystère plane toujours au fil des pages, et le suspens monte petit à petit comme l’intrigue qui prend beaucoup d’ampleur au fur et à mesure qu’on avance dans le roman. Les références musicales m’ont fait voyager d’ailleurs.
      En bref, je crois que je vais m’arrêter là car l’histoire est simple, originale et on l’a lit tellement vite que j’ai peur de vraiment tout spolie. Si vous aimez les fantômes qui ne font pas peur, les histoires avec un univers sombre mais émouvant avec un petit garçon qui mérite tout le bonheur du monde, vous frappez à la bonne porte. N’hésitez plus.