Charade (1963)

Charade (1963)

Sortie : 1963

Réalisation : Stanley Donen

Avec Audrey Hepburn et Cary Grant

Policier, Romance

Ma note : 18/20

En milieu de semaine, j’ai eu l’occasion de réaliser un rêve” : aller voir un vieux film au cinéma. Le groupe UGC diffuse de temps en temps de grands classiques, et j’ai sauté sur l’occasion lorsque j’ai vu que Charade était programmé. Vous le savez peut-être, mais Audrey Hepburn est une actrice que j’apprécie beaucoup depuis ma découverte de Diamants sur canapé (Breakfast at Tiffany’s). Elle incarne pour moi le chic, l’élégance, et la féminité. Je trépignais d’impatience à l’idée de la retrouver à l’écran en compagnie de Cary Grant !

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Réalisé par Stanley Donen (à qui nous devons Chantons sous la pluie), Charade ne manquait pas d’atouts pour me séduire. Dès le générique, très sixties et à la sauce James Bond, j’ai su que ce film allait me plaire. La musique est signée Henry Mancini (tiens, comme celle de Diamants sur canapé), et je trouve qu’elle a un charme fou. Tourné dans les rues de Paris, le film ne manque pas non plus de romantisme. Quant à l’aspect polar, je trouve que celui-ci tient plutôt la route. J’ai ainsi soupçonné tour à tour un peu tout le monde, jusqu’au personnage de Regina Lampert (incarnée par Audrey Hepburn). L’ambiance so sixties est quant à elle délicieuse. Comment ne pas s’extasier devant les tenues portées par notre héroïne ? Elles sont signées Givenchy, grand ami d’Audrey Hepburn.

L’intrigue du film est plutôt simple. Alors qu’elle est en voyage et que son couple bat de l’aile, une Américaine (Audrey Hepburn) tombe sous le charme d’un séduisant célibataire (Cary Grant). De retour à Paris, notre héroïne apprend le décès de son mari et se retrouve poursuivie par trois curieux personnages (à la recherche d’une somme rondelette qui appartenait à Mr Lampert). Regina ignore tout de cet argent. Elle va devoir lever le voile sur ce mystère, au risque d’y laisser sa peau…

À côté de cet aspect plutôt noir du film, je suis ravie d’avoir pu découvrir des scènes toutes légères. Je pense au jeu des oranges, ou encore au moment où Cary Grant fait le pitre sous la douche pour séduire Mrs Lampert. Je ne m’attendais absolument pas à tout cet humour, et je dois dire que j’ai été conquise. Certaines répliques sont également plutôt rigolotes, surtout dans la version originale où un inspecteur de police s’adresse aux acteurs avec un accent français à couper au couteau (« I’m inspector Edouard Grandpierre of the police judiciaire »). Si le duo Audrey Hepburn-Cary Grant dégage une certaine alchimie, j’ai adoré le jeu de l’actrice principale. Audrey Hepburn a réellement un visage (surtout un regard) très expressif.

Charade (1963) Charade (1963)

En bref, j’ai tout simplement adoré Charade. J’y ai trouvé un petit côté parodie à la James Bond, avec de l’humour, du romantisme et une intrigue policière qui tient plutôt ses promesses. Alors non, tout n’est pas parfait. Sur les deux heures de film, le rythme s’essouffle un peu parfois. Mais je ne peux que vous conseiller de voir au moins une fois ce film. Je l’ai autant aimé que Diamants sur canapé, et la musique signée Henry Mancini est délicieuse. Si vous souhaitez vous évader pour une plongée dans les années 60, alors foncez !

Charade (1963)