Résumé :
Maud Reynier, fille unique d'un chirurgien réputé, est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n'a qu'une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s'obstine à ne pas vouloir prévenir la police.
La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d'un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine.
L'ensemble s'accorde, fortissimo, et soudain : quelques fausses notes...
Le temps de l'impunité est révolu.
Le temps des souffrances est venu.
Mon avis :
Maud se fait violemment agresser lors d'une promenade tranquille avec son chien.
Tout juste secourue par un joggeur, elle se retrouve tétanisée chez elle, entourée de son père, sa belle-mère et la bonne à tout faire.
Reynier père a engagé le joggeur comme garde du corps pour sa fille. Le temps que ça se tasse, pour se sentir en sécurité.
Mais très vite, l'ambiance se noircit, l'angoisse de Reynier est largement palpable. Des menaces, des frayeurs.
Le chirurgien tient à sa fille plus que tout au monde, il fera tout pour la protéger et la sauver des griffes de ce monstre.
Mais le vernis, ça s'écaille. Le passé ressurgit, les secrets s'effritent et se dévoilent par petits morceaux.
Qui est cet agresseur ? Comment l'arrêter à temps ?
C'est finalement une véritable course contre la montre qui s'engage entre les Reynier et l'agresseur. Seul, sans personne.
La tension entre chaque personnage est palpable. Tout le monde reproche quelque chose à tout le monde. Tout le monde a de la rancœur.
Mais surtout, tout le monde est sur les nerfs.
J'avais deviné deux trois trucs rapidement. J'essayais de deviner qui pouvait être derrière tout ça, parce qu'on se rend vite compte que tout le monde peut en vouloir à Armand Reynier, tout le monde a une raison de le voir souffrir ou disparaître. Tout le monde est suspect dans la tête du lecteur.
J'ai adoré.
Les liens qui se tissent au fur et à mesure entre tout le monde. Luc, le joggeur, est adopté par toute la famille, il se fait respecter, respecte tout le monde et fait correctement son job de bodyguard.
On déteste puissamment Armand. Il n'assume pas ses actes, il a bien trop de choses à se reprocher pour qu'on l'apprécie.
Et puis évidemment il y a la fin. On sait comment un roman de Giebel se termine, alors durant toute la lecture on se prépare psychologiquement à être triste pour tel ou tel personnage.
La vérité éclate. Tout s'éclaire. On était loin du compte !
Ce ne sera pas mon Giebel préféré, parce qu'il traîne pas mal en longueurs, on se demande à quel moment ça va enfin finir, on a hâte. Juste hâte.
Mais l'écriture de Karine Giebel est toujours entraînante, addictive.
Maud Reynier, fille unique d'un chirurgien réputé, est sauvagement attaquée et secourue de justesse par un joggeur. Mais son agresseur n'a qu'une obsession : finir le travail... tandis que le professeur Reynier, défiant la raison, s'obstine à ne pas vouloir prévenir la police.
La villa du célèbre médecin, où Maud est enfermée avec ses proches, devient le décor d'un huis clos inquiétant, et les secrets grondent en sourdine.
L'ensemble s'accorde, fortissimo, et soudain : quelques fausses notes...
Le temps de l'impunité est révolu.
Le temps des souffrances est venu.
Mon avis :
Maud se fait violemment agresser lors d'une promenade tranquille avec son chien.
Tout juste secourue par un joggeur, elle se retrouve tétanisée chez elle, entourée de son père, sa belle-mère et la bonne à tout faire.
Reynier père a engagé le joggeur comme garde du corps pour sa fille. Le temps que ça se tasse, pour se sentir en sécurité.
Mais très vite, l'ambiance se noircit, l'angoisse de Reynier est largement palpable. Des menaces, des frayeurs.
Le chirurgien tient à sa fille plus que tout au monde, il fera tout pour la protéger et la sauver des griffes de ce monstre.
Mais le vernis, ça s'écaille. Le passé ressurgit, les secrets s'effritent et se dévoilent par petits morceaux.
Qui est cet agresseur ? Comment l'arrêter à temps ?
C'est finalement une véritable course contre la montre qui s'engage entre les Reynier et l'agresseur. Seul, sans personne.
La tension entre chaque personnage est palpable. Tout le monde reproche quelque chose à tout le monde. Tout le monde a de la rancœur.
Mais surtout, tout le monde est sur les nerfs.
J'avais deviné deux trois trucs rapidement. J'essayais de deviner qui pouvait être derrière tout ça, parce qu'on se rend vite compte que tout le monde peut en vouloir à Armand Reynier, tout le monde a une raison de le voir souffrir ou disparaître. Tout le monde est suspect dans la tête du lecteur.
J'ai adoré.
Les liens qui se tissent au fur et à mesure entre tout le monde. Luc, le joggeur, est adopté par toute la famille, il se fait respecter, respecte tout le monde et fait correctement son job de bodyguard.
On déteste puissamment Armand. Il n'assume pas ses actes, il a bien trop de choses à se reprocher pour qu'on l'apprécie.
Et puis évidemment il y a la fin. On sait comment un roman de Giebel se termine, alors durant toute la lecture on se prépare psychologiquement à être triste pour tel ou tel personnage.
La vérité éclate. Tout s'éclaire. On était loin du compte !
Ce ne sera pas mon Giebel préféré, parce qu'il traîne pas mal en longueurs, on se demande à quel moment ça va enfin finir, on a hâte. Juste hâte.
Mais l'écriture de Karine Giebel est toujours entraînante, addictive.