Auteur : Marieke Aucante
Edition : De Borée
Nombre de pages : 208
Eugénie a 26 ans quand elle revient sur les terres familiales. Fille et petit-fille de sorcière, Eugénie a grandi en orphelinat après la mort précoce de ses parents dans des circonstances qu'elle était trop petite pour comprendre. Elle rencontre Lucas, le chauffeur du châtelain du village, dont elle tombe amoureuse. Avec lui, un avenir radieux s'annonce. Pourtant, Eugénie découvre qu'elle a hérité des dons de ses aïeules : mais comment mener une existence normale avec un tel héritage familial ?
Merci aux éditions De Borée pour leur confiance.
Eugénie nous raconte l’histoire de sa vie à la ferme avec ses parents qui étaient pauvres. Elle y vivait avec sa grand-mère qui avait des pratiques assez surprenantes et qui ne plaisait pas à ses parents. Un beau jour, un drame survient. Quand Eugénie a 26 ans met les pieds sur son ancien chez-soi, elle retrace tout ce qu’il s’est passé afin de comprendre.
Je le dis de suite, je n’ai pas aimé ce roman. Pour les raisons suivantes : la quatrième de couverture nous donne un petit goût de fantastique, seulement mon résumé démontre le contraire. Pourquoi ? Car la sorcellerie prend vraiment peu de place. Nous avons à faire surtout à un drame familiale avec les tracas, les superstitions de l’époque et surtout les querelles entre la grand-mère qui pratique la sorcellerie et les parents d’Eugénie. Il faut dire aussi qu’Eugénie n’aide en rien à aimer ce roman, elle est d’une naïveté qui fait peur ! Ce roman m’a laissé pas mal sur ma faim et j’ai été vraiment déçue de cette tromperie en quelque sorte.
On suit les souvenirs d’Eugénie et le présent, et on comprend à peu près ce qu’il s’est passé pour ses parents, mais on dirait qu’elle ne l’accepte pas elle-même. En fait, on dirait qu’elle cherche toujours une excuse. L’histoire d’amour évoqué dans la quatrième de couverture est aussi évoquée peu de fois. Donc si je résume bien : L’histoire d’amour et la sorcellerie, deux éléments principaux de cette quatrième de couverture qui est censée vendre le roman prennent peu de place... Autant dire de suite que ce roman n’est pas ce que laisse paraître... La couverture laissée le croire aussi mais non.
Malgré tout, la plume est fluide et il se lit assez rapidement. Il est agréable à lire si on passe outre la quatrième de couverture. Mais pour ma part, je me suis senti assez trompé sur la marchandise.
En résumé, il ne faut pas toujours se fier à la quatrième de couverture, car celle-ci trompe sur l’histoire de ce roman. Je n’ai pas accroché à notre protagoniste et je suis pas mal de fois restée sur ma faim. Mauvaise pioche, tant pis.