La femme qui ressuscite, Nadia Oswald

Par Museaurania @MuseaUrania

La femme qui ressuscite, Nadia Oswald

La famille, le tsar, sa femme les quatre grandes-duchesses tremblent. Leur courage ne tremble pas pour eux, ils se tiennent droits sous les armes, et Anastasia va mourir.

Il y a un grand amour dans ma vie, un amour qui me fait tout lire, voir et rêver du jour où je poserais le pied sur son sol : La Russie. Mise à a part sa politique un peu douteuse, c’est surtout son Histoire qui m’attire qui a très rarement été calme. Tout ça pour dire qu’après ma lecture de « La femme qui tuait les hommes », on m’avait conseillé de lire « La femme qui ressuscite » puisqu’il s’inscrivait juste après les événements de celui que je venais de finir. Ni une ni deux, en le voyant sur NetGalley, j’ai sautée sur l’occasion. Je remercie ainsi la plateforme et Le Nouvel Attila.

Connaissait vous Anna Anderson ? Les Russophiles diront oui, les autres peut-être non. Et pourtant, cette femme a secoué les restes de l’aristocratie russe et les presses internationale. Le livre nous propose de revenir sur le destin et le parcours de cette femme découverte dans un asile qui n’aura de cesse de montrer au Monde qu’elle est la dernière survivante des enfants Romanov. Le livre prend le parti-pris d’être Anastasia et à la fois Anna et montre le combat intérieur de cette femme qui cherchera toute sa vie à être aimé.

D’abord perturbée par le style et les (très) longues phrases, l’auteure emmène magnifiquement son lecteur dans cette Russie tsariste reconstitué dans le monde et ces hommes et femmes qui pleurent encore le pays. On côtoie une gouvernante, Pierre Gilliard ou encore la sœur d’Alexandra Feodorovna sans oublier tous les grands qui ont fait les années folles. Car c’est aussi ça « La femme qui ressuscite », un voyage dans cette décennie fantasmée de l’Amérique en pleine prohibition où règne une fête permanente.

Un livre qui plaira aux curieux, qui se dévore et dont on aimerai plus tant l’auteure a su donner vie à cette femme.


Edition Le nouvel Attila

141 pages

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Service presse
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