Une des plus grandes craintes de l'Homme : être seul...
Et vous, comment réagiriez-vous dans une situation pareille ?
" Dans ce bureau, sombre malgré la lumière des néons, il est seul. Son collègue est allongé par terre, pas encore froid, mais déjà mort. Il est pris de panique, ne comprend pas ce qui se passe, il essaie de le ranimer, mais sans succès. Il se lève et court chercher de l'aide. Il va dans chaque bureau et constate toujours la même chose. Des corps sans vie, partout. Tous ses collègues sont morts. Eux qui étaient encore si bruyants il y a quelques minutes sont maintenant silencieux. "
En l'espace de quelques secondes, l'espèce humaine a disparu.
Comment ? Pourquoi ? Il l'ignore.
Désormais, il va devoir vivre dans ce monde, seul.
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Je voulais tout d'abord commencer par remercier les Éditions du Saule qui m'ont proposé ce livre en SP via la plateforme .
prénom. Un homme lambda, qui se prépare à vivre une autre journée normale au bureau. Sauf que, de manière inexplicable et plus que soudaine : tout le monde meurt ! Tout le monde, sauf lui.
Bien entendu, on se demande pourquoi, et comment. Nous n'aurons pas de réponses et, même si quelque part c'est frustrant, cela ne m'a pas dérangée dans le sens où c'est tout à fait logique : comment un homme seul pourrait-il résoudre ce mystère ? Quelles clés pourrait-il avoir pour ça ? Aucune, nous sommes d'accord...
Nous allons alors le suivre dans ses aventures et dans ses réflexions, dans un récit à la troisième personne. Je sais qu'il y en a qui n'aiment pas vraiment et qui préfèrent les récits à la première personne. Alors oui, je suis d'accord, niveau immersion, c'est peut-être mieux. Mais, perso, j'ai plus de mal. Je préfère un point de vue extérieur.
Cet homme va partir à la recherche de sa femme, de nourriture, de matériel, d'endroits où 
dormir. On le voit réfléchir, tâtonner, se tromper, réessayer, réussir, errer entre les cadavres... Ce que j'aime, c'est que ce n'est pas un héros capable de trucider une centaine de zombies avec un simple cure-dent, mais un monsieur tout le monde, ce qui permet de plus facilement s'y identifier.
En fait, on le suit dans sa vie quotidienne, sa vie de survivant. Étant donné qu'il est seul, vous êtes en droit de vous dire qu'il ne doit pas s'y passer grand chose et que l'on doit s'ennuyer. Eh bien non, pas du tout (même s'il est vrai qu'il n'y a pas énormément d'action), et j'ai vraiment aimé vivre cette aventure à ses côtés.
Concernant la fin, comment vous en dire assez sans vous en dire trop ? Je pense que la phrase que je voulais initialement noter risquerait de vous spoiler malgré moi, donc je me contenterai de vous dire que je l'ai trouvée poignante. Très poignante.
En résumé, j'ai beaucoup aimé ce livre, tant pour la plume que pour l'histoire. Aussi pour le questionnement qu'il nous propose : comment aurions-nous réagit à la place de cet homme ? Qu'auriez-nous fait pour survivre seul ? Y serions-nous seulement arrivés ou aurions-nous fini par mourir faute de savoir nous débrouiller ? Aurions-nous fait les mêmes choix ou serions-nous partis dans une toute autre direction ? La solitude aurait-elle eu raison de nous ? Toutes ces questions m'ont permis de complètement rentrer dans l'ambiance et de pleinement vivre l'aventure aux côtés de ce "héros" solitaire.
Un livre post-apocalyptique que je recommande sans souci.
Le couverture est très simple, mais je trouve qu'elle retranscrit parfaitement la notion de solitude qui est celle du personnage principal. Je valide. ;-)
Je ne sais pas si vous avez déjà lu La Route de Cormac McCarthy, mais ce livre m'y a fait penser : la solitude, la survie, l'exploration... Pourtant, autant je n'avais pas vraiment apprécié le premier (principalement à cause du style assez particulier, de la dépersonnalisation des personnages...), autant j'ai beaucoup aimé Vraiment seul.
Je pense que le style de l'auteur m'a aidé. Il est fluide et agréable, descriptif, mais pas trop. Les dialogues sont peu présents (en fait se sont plus des monologues), mais cela ne m'a pas dérangée. Du coup, je n'ai pas eu de mal à me projeter dans cet univers.
Si je devais trouver un petit défaut, je dirais que la plume souffre parfois de répétitions qui auraient pu être évitées. Mais c'est vraiment histoire de trouver un point négatif.
L'histoire se passe du point de vue d'un homme dont, je crois, nous ne connaissons pas le
Pour le dévorer, c'est par ici . 