La voie des Oracles, tome 2
de Estelle Faye
Vème siècle après J-C, l’Empire Romain est sur le déclin et Thya, la dernière Oracle, est poursuivie par des dangers toujours plus nombreux. Parviendra-t-elle a déjouer le Destin ?
J’ai mis deux ans entre la lecture du premier tome et celui-ci, je n’aurais peut-être pas dû. Principalement, parce que j’ai eu du mal à entrer de nouveau dans l’histoire. Il m’a fallu une grosse centaine de pages pour me sentir à l’aise avec les personnages et l’intrigue. J’avais oublié certains détails et j’ai eu un peu de mal à remettre le puzzle en place. Après, ce n’est pas la faute de l’auteure qui, elle, a su garder son cap.
J’ai donc retrouvé une Thya froide et distante qui ne m’a, encore une fois, malheureusement pas émue. De fait, il m’a été difficile de m’investir et de la soutenir dans sa quête. Mais j’ai aussi retrouvé l’ambiance absolument fascinante de cette époque entre deux ères où les traces d’un ancien monde s’effacent pour laisser place à un présent incertain, où l’Orient et l’Occident se fondent l’un dans l’autre, ou les christoforos cohabitent avec des Dieux plus vieux que le Temps lui-même. C’est, à mes yeux, la véritable force de ces romans : Estelle Faye réussi à nous faire voyager sur la Route de la Soie, à nous enivrer d’épices et de vin de miel, à nous émerveiller des éclats des pierres et des métaux précieux qui ornent les étoffes de ce monde déclinant.
Du coup, même s’il est dans ma PAL d’été, je ne sais pas si je vais lire le tome 3. Ce n’est pas l’intrigue qui me me plait le plus dans ces pages et je trouve la fin du second volume satisfaisante et plutôt optimiste donc je ne sais pas si je vais prolonger l’aventure… on verra !