de Steve Tesich aux éditions Monsieur Toussaint Louverture_______________________________________________
Daniel Price, dix-huit ans, a les traits de son père, la belle stature de sa mère, et une âme qui ne sait plus à quel saint se vouer. Tout commence par un combat perdu d’avance, occasion ratée de se tirer d’East Chicago, ville industrielle et prolétaire, où l’avenir se résume à passer sa vie à l’usine.
DES CITATIONS « Je renonçais systématiquement à essayer de la convaincre que je n'étais pas un voyou. C'était agréable de savoir qu'elle me considérait comme un vaurien, qu'elle voulait que j'en soie un ; son fils, fumeur, buveur, joueur, coureur de jupons. Voilà le fils qu'elle voulait. »« C’était bientôt la fin du lycée, et nous ne savions pas quoi faire de nos vies sinon nous cramponner les uns aux autres. »« Je mettrais ma main au feu,Oui, je mettrais ma main au feuQue chaque homme est une île. »« - Ecoute, Daniel, dit-elle doucement, pourquoi vivre un malentendu alors que nous pouvons vivre une tragédie ? »« Jusqu'à quel âge on a encore toute sa vie devant soi ? Où est la limite ? Je me rappelle quand j'étais au lycée, on me disait tout le temps que j'avais toute la vie devant moi. Et puis on a cessé de me le dire. Alors je suppose... »Clique ici pour lire mon avis...
Daniel Price, dix-huit ans, a les traits de son père, la belle stature de sa mère, et une âme qui ne sait plus à quel saint se vouer. Tout commence par un combat perdu d’avance, occasion ratée de se tirer d’East Chicago, ville industrielle et prolétaire, où l’avenir se résume à passer sa vie à l’usine.
Flanqué d’amis à peu près aussi paumés que lui – Larry, le teigneux, et Billy, la bonne pâte –, Daniel va, au cours de son dernier été d’adolescent, tandis que son père agonise, être emporté par la force dévastatrice d’un premier amour, quand chaque mot et chaque geste prennent des proportions démesurées.
Histoire orageuse, parcourue d’égarements, de trahisons et de colère, Price raconte l’odyssée intime d’un garçon projeté brutalement dans la vie adulte, où vérité et mensonge, raison et folie finissent par se confondre.DES CITATIONS « Je renonçais systématiquement à essayer de la convaincre que je n'étais pas un voyou. C'était agréable de savoir qu'elle me considérait comme un vaurien, qu'elle voulait que j'en soie un ; son fils, fumeur, buveur, joueur, coureur de jupons. Voilà le fils qu'elle voulait. »« C’était bientôt la fin du lycée, et nous ne savions pas quoi faire de nos vies sinon nous cramponner les uns aux autres. »« Je mettrais ma main au feu,Oui, je mettrais ma main au feuQue chaque homme est une île. »« - Ecoute, Daniel, dit-elle doucement, pourquoi vivre un malentendu alors que nous pouvons vivre une tragédie ? »« Jusqu'à quel âge on a encore toute sa vie devant soi ? Où est la limite ? Je me rappelle quand j'étais au lycée, on me disait tout le temps que j'avais toute la vie devant moi. Et puis on a cessé de me le dire. Alors je suppose... »Clique ici pour lire mon avis...