-Tella, si nous nous enfuyons, Père nous pourchassera jusqu’au bout du monde.
-Au moins, nous voyagerons jusqu’au bout du monde .
Stephanie Garber, publié en 2017. Fantasy
La note
2/5
La chronique
Avec une couverture pareille et des chroniques toutes plus enthousiastes les unes des autres, Caraval semblait avoir énormément de potentiel… mais ça ne l’a pas fait avec moi. Et je commence à me dire que plus les gens aiment un roman, moins je vais l’aimer.
J’ai eu beaucoup de mal à imaginer l’univers, qui même après avoir fini le roman reste assez confus. Que ce soit les personnages, les lieux, les actions, j’ai l’impression d’avoir galéré à tout comprendre et je ne sais pas si c’est dû à l’écriture de l’auteure ou à la fatigue, mais tout est resté flou dans ma tête.
Concernant l’intrigue ce n’est pas fameux non plus et je m’attendais à tellement mieux ! Je l’ai trouvée très bien menée en début de roman puis l’auteure se répète encore et encore, et on finit par tourner en rond pendant une grosse partie de l’histoire : machin a menti, machin est beau, machin n’avait pas menti en fait, machin est mort, je rencontre machin…du coup j’ai fini par décrocher. Trop de twists tue le twist, un c’est top, 2 parfait, mais 3809940 twists à la minute ça commence à faire beaucoup… surtout quand aucun n’a de sens. Le problème avec ce genre de récit où on prévient le lecteur que rien n’est réel, c’est que quand c’est mal fait on se retrouve avec un lecteur complètement paumé : rien n’est vrai, page suivante l’auteure explique que si, c’est vrai, et réexplique deux pages plus loin que non c’était pas vrai. Et si c’est marrant au début, ça a fini par m’agacer parce qu’on avance pas dans le récit avec ce genre de récit.
Ensuite, les personnages, qui malheureusement ne rattrapent pas l’intrigue bancale vu qu’aucun ne m’a semblé attachant. Scarlett est le cliché de la cruche qui tombe amoureuse quasi instantanément du premier mec croisé dans la rue, je l’ai trouvée faible et pas franchement maligne. Pas le genre de protagoniste que j’apprécie, en somme. Les autres personnages ne m’ont pas plus touchée que ça puisque j’ai toujours l’impression de ne pas les connaître même après avoir lu près de 500 pages sur eux. Difficile de caser un peu de profondeur entre Scarlett qui se demande toutes les deux pages qui ment et le 3809939ème twist, après tout…
Bref, une déception et je passe mon tour pour la suite qui arrive fin 2018 !
Merci à Page Turners et Bayard pour l’envoi !