Infinity wars prime : un prelude avant le cataclysme

INFINITY WARS PRIME : UN PRELUDE AVANT LE CATACLYSME Fréquentateurs habituels de ce blog, je sais que vous n'êtes pas nés de la dernière pluie (que beaucoup regrettent, en ces temps de canicule). Un numéro "prime" c'est juste une introduction, de quoi faire patienter à table avant que le serveur ne vous apporte les plats commandés. Mais comme c'était déjà la fonction du (trop) long Infinity Countdown, on aimerait bien, tout de même, ne pas encore jeter plusieurs dollars, pour uniquement des promesses. Alors donc? Le flou, encore et toujours. On balance la sauce à coups de tie-in, de prémices étalées sur des tartines, et ça continue. Ici il est question, bien entendu, des gemmes du pouvoir, et Adam Warlock, Doctor Strange, sans oublier Loki. Ces trois là sont les détonateurs du récit, mais l'explosion est bien maigre, un petit pétard de carnaval. En gros le Dieu des fourbes se rend compte, en consultant une bibliothèque quelque part dans le cosmos infini, que les événements narrés dans les légendes ne correspondent pas tous à ses souvenirs. Adam, qui vient de faire alliance avec Kang, a de gros problèmes avec ce qui se trame à l'intérieur du monde de l'âme, où le peu qu'on voit fait froid dans le dos (à moins que ça ne soit un épisode de Stranger Things, lisez et vous verrez). Enfin le Sorcier Suprême a mis les mains sur la gemme du temps, qu'il souhaite garder cachée, sauf qu'il va devoir s'en servir pour dépanner Warlock. Gerry Duggan a prévu quelque chose de gros, d'immense. Et il a bien intérêt, car l'arrivée sur scène du personnage que l'on nommera Requiem, et son premier geste éclatant et choquant, promettent des conséquences épiques, et une saga qui se doit d'être de la même trempe que Infinity Gauntlet dans les années 90. Sauf qu'on n'y croit guère, on s'accroche à nos espoirs les plus fous. Mike Deodato au dessin est un gage de qualité pour ceux qui apprécient son style, son attachement à une forme plastique élaborée et soignée, désormais soutenue par un cadrage et une mise en forme qui a tendance à se répéter depuis des mois, comme une nouvelle marotte à exploiter jusqu'à la dernière case, mais qui fait son effet, pour sûr, quand le climat se fait tendu, tragique. Demain on vous parle de Infinity Wars #1, promis. Là c'est juste pour faire monter le suspens... INFINITY WARS PRIME : UN PRELUDE AVANT LE CATACLYSME
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