Résumé :
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis :
Quel livre !
Ce roman ne m'avait jamais attirée avant parce qu'estampillé SF, et la SF j'aime bien regarder, mais pas lire (vas comprendre).
Et puis finalement en tombant dessus jme suis dit "pourquoi pas ?"
Et ça y est, j'ai osé m'y attaquer.
Il a l'avantage d’être assez fin donc au pire on n'y passe pas le mois et on ne perd pas trop de temps.
Bradbury pose ici la difficile question de la censure.
Est-il correct de censurer une oeuvre ? Sous l'unique prétexte qu'elle amène à réfléchir, à s’intéresser, à sortir de notre zone de confort ? La censure n'est elle pas quelque chose de totalement arbitraire, du coup ? Comment définir la mauvaise influence ? Interdire ne rendrait pas plus attrayant, justement ?
Censurer un support culturel entraînerait forcement des dérives.
Le monde a besoin de culture. De livres, de spectacles, de musiques, de peintures. Les livres ne sont pas dangereux.
Nous pouvons censurer des bouquins pour nous même, nous interdire de lire tel ou tel auteur parce que nous ne partageons pas ses valeurs. Mais une généralisation de cette censure n'apporterait vraisemblablement rien de bon.
Montag est seul contre tous. Il se pose soudainement la question du métier de pompier. Pourquoi ? Pourquoi on brûle les livres ? Comment en sommes nous arrivés là ? Avant les pompiers sauvaient des vies. Mais il sait qu'il doit se battre, tant pis pour les risques, tant pis pour sa femme et sa maison. Il n'est pas heureux dans cette société hyper formatée.
J'ai énormément apprécié cette histoire. Tout est bien ficelé, bien trouvé et surtout très crédible dans notre monde actuel. Chacun a ses limites de censure.
Là où j'ai eu du mal c'est avec l’écriture. L'absence de vrais chapitres a pas mal perturbé ma lecture et j'ai eu pas mal de souci pour bien rester concentrée.
451 degrés Fahrenheit représentent la température à laquelle un livre s'enflamme et se consume.
Dans cette société future où la lecture, source de questionnement et de réflexion, est considérée comme un acte antisocial, un corps spécial de pompiers est chargé de brûler tous les livres dont la détention est interdite pour le bien collectif.
Le pompier Montag se met pourtant à rêver d'un monde différent, qui ne bannirait pas la littérature et l'imaginaire au profit d'un bonheur immédiatement consommable. Il devient dès lors un dangereux criminel, impitoyablement pourchassé par une société qui désavoue son passé.
Mon avis :
Quel livre !
Ce roman ne m'avait jamais attirée avant parce qu'estampillé SF, et la SF j'aime bien regarder, mais pas lire (vas comprendre).
Et puis finalement en tombant dessus jme suis dit "pourquoi pas ?"
Et ça y est, j'ai osé m'y attaquer.
Il a l'avantage d’être assez fin donc au pire on n'y passe pas le mois et on ne perd pas trop de temps.
Bradbury pose ici la difficile question de la censure.
Est-il correct de censurer une oeuvre ? Sous l'unique prétexte qu'elle amène à réfléchir, à s’intéresser, à sortir de notre zone de confort ? La censure n'est elle pas quelque chose de totalement arbitraire, du coup ? Comment définir la mauvaise influence ? Interdire ne rendrait pas plus attrayant, justement ?
Censurer un support culturel entraînerait forcement des dérives.
Le monde a besoin de culture. De livres, de spectacles, de musiques, de peintures. Les livres ne sont pas dangereux.
Nous pouvons censurer des bouquins pour nous même, nous interdire de lire tel ou tel auteur parce que nous ne partageons pas ses valeurs. Mais une généralisation de cette censure n'apporterait vraisemblablement rien de bon.
Montag est seul contre tous. Il se pose soudainement la question du métier de pompier. Pourquoi ? Pourquoi on brûle les livres ? Comment en sommes nous arrivés là ? Avant les pompiers sauvaient des vies. Mais il sait qu'il doit se battre, tant pis pour les risques, tant pis pour sa femme et sa maison. Il n'est pas heureux dans cette société hyper formatée.
J'ai énormément apprécié cette histoire. Tout est bien ficelé, bien trouvé et surtout très crédible dans notre monde actuel. Chacun a ses limites de censure.
Là où j'ai eu du mal c'est avec l’écriture. L'absence de vrais chapitres a pas mal perturbé ma lecture et j'ai eu pas mal de souci pour bien rester concentrée.