Pour rappel, nous étions tombés d'accord pour dire que La Petite Barbare était vraiment canon.
Astrid Manfredi a débarqué avec une nouvelle gourmadise.
Libres pensées...
Sur les bancs de la Sorbonne, Laszlo rencontre Alice.
Des années plus tard, Alice est devenue inspectrice de police, et Laszlo meurtrier. Il sème sur les scènes de ses crimes des indices à son intention, qu’elle seule sait lire.
Dès la scène d’ouverture du roman, on retrouve la prose singulière d’Astrid Manfredi, acérée, poétique quand rien d’autre ne semble pouvoir l’être.
Sous sa plume, le désir, la violence, la solitude prennent un étrange visage. L’humanité exsude, ce serait presque de l’empathie que l’on ressent pour Laszlo et Alice voués à se croiser sans jamais pouvoir se regarder vraiment.
Laszlo campe un drôle de Gatsby, incapable d’oublier Alice, déterminé à mettre le monde aux pieds de son amour, d’une bien surprenante façon.
Mais Alice n’est pas Daisy. Comme Laszlo, elle porte les stigmates d’une enfance abîmée, qu’elle a quittée trop vite.
Il y a un fatalisme qui se dégage de ce récit atypique et sensible, où le lecteur se retrouve pris au piège de l’auteur, observant la main meurtrière de Laszlo et espérant pourtant l’espoir d’une rédemption. Les deux protagonistes semblent vaciller entre l’existence, et la chute dans le vide ; des marginaux au cœur à vif, dont il ne reste que la précision et le sang-froid.
L’atmosphère qui règne dans ce court roman imprègne le lecteur, lui propose une expérience troublante, aux confins de la solitude.
Pour vous si...
Note finale3/5(cool)
Astrid Manfredi a débarqué avec une nouvelle gourmadise.
Libres pensées...
Sur les bancs de la Sorbonne, Laszlo rencontre Alice.
Des années plus tard, Alice est devenue inspectrice de police, et Laszlo meurtrier. Il sème sur les scènes de ses crimes des indices à son intention, qu’elle seule sait lire.
Dès la scène d’ouverture du roman, on retrouve la prose singulière d’Astrid Manfredi, acérée, poétique quand rien d’autre ne semble pouvoir l’être.
Sous sa plume, le désir, la violence, la solitude prennent un étrange visage. L’humanité exsude, ce serait presque de l’empathie que l’on ressent pour Laszlo et Alice voués à se croiser sans jamais pouvoir se regarder vraiment.
Laszlo campe un drôle de Gatsby, incapable d’oublier Alice, déterminé à mettre le monde aux pieds de son amour, d’une bien surprenante façon.
Mais Alice n’est pas Daisy. Comme Laszlo, elle porte les stigmates d’une enfance abîmée, qu’elle a quittée trop vite.
Il y a un fatalisme qui se dégage de ce récit atypique et sensible, où le lecteur se retrouve pris au piège de l’auteur, observant la main meurtrière de Laszlo et espérant pourtant l’espoir d’une rédemption. Les deux protagonistes semblent vaciller entre l’existence, et la chute dans le vide ; des marginaux au cœur à vif, dont il ne reste que la précision et le sang-froid.
L’atmosphère qui règne dans ce court roman imprègne le lecteur, lui propose une expérience troublante, aux confins de la solitude.
Pour vous si...
- Vous trouvez courageux de situer l'action d'un roman au Havre, et plus encore de le placer dans le titre
- Vous êtes originaire du Havre et trouvez la remarque ci-dessus absolument injuste et déplacée
Note finale3/5(cool)