Dans la forêt

Dans la forêtAuteur : Jean Hegland

Editeur : Gallmeister

Genre : Post-apo, drame

Parution : 1996

Pages : 309

Rien n’est plus comme avant : le monde tel qu’on le connaît semble avoir vacillé, plus d’électricité ni d’essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au cœur de la forêt. Quand la civilisation s’effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l’inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d’inépuisables richesses. Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.


Dans la forêt

Dans la forêt est un roman très intéressant car il aborde le post-apocalyptique d’une manière très réaliste. Ici pas d’invasion de zombis ni de nucléaire qui ravage la planète. Ici, seul le manque d’électricité va avoir des conséquences effroyables sur la vie des humains. Et ce qui est d’autant plus intéressant, c’est que nous suivons dans ce roman le point de vue d’une seule famille composée de deux sœurs, vivant isolée dans les bois. La narratrice est Nellie, une des sœurs qui va tenir un journal et raconter son quotidien.

Comme je l’ai dis, c’est un roman réaliste : c’est à dire que la survie va être une question de nourriture, d’eau et de remèdes pour soigner des maladies. La nourriture vient à manquer très vite et nous suivons comment Nellie et sa sœur  font pour amasser de la nourriture qui ne périme pas. De même, le manque d’électricité manque cruellement au quotidien des deux sœurs, surtout l’hiver lorsque les nuits sont plus longues. 

J’ai apprécié le personnage principal de Nellie que j’ai trouvé très touchant et très juste. J’ai eu plus de mal avec sa sœur que j’ai trouvé égoïste : c’est simple elle ne pense qu’à danser. C’est insupportable surtout que dans un monde post-apo c’est vraiment le cadet de ses soucis. Et pourtant elle ne vit que pour la danse et l’idée d’intégrer une grande école de danse le jour où le monde reviendrait à la normal.

Néanmoins j’ai eu du mal à apprécier pleinement cette lecture car un sentiment de malaise m’a tenu tout au long de ma lecture. Les deux sœurs sont très proches, voir même un peu trop proches et j’ai trouvé ça très malsain. Je n’ai pas compris le choix de l’autrice concernant une scène en particulier qui m’a franchement dégoutée, surtout que ça n’avait rien à faire là. Le roman est qualifié comme « sensuel »… mouais, c’est plutôt dérangeant à mon gout.


Dans la forêt

Une lecture marquante avec ce roman post-apo original, mais le malaise que j’ai ressenti durant ma lecture m’empêche d’avoir apprécié ce roman à sa juste valeur. Néanmoins c’est une belle lecture que je recommande aux amoureux de la forêt et du post-apo sans zombis. 

7/10

Publicités