Je ne veux pas qu’un truc comme ça me fasse plaisir. Je ne veux pas être en partie Bella. Je ne veux pas que ça grandisse en moi comme ça. Je ne veux pas être le genre de fille qui écrase les oiseaux avec un marteau.
Je ne veux pas être cette fille.
Emily Barr, publié le 22 août 2018. Thriller jeunesse
La note
3,5/5
La critique
J’avais déjà lu Flora Banks de la même auteure, que j’ai trouvé très sympa malgré quelques défauts, et j’étais donc plus qu’impatiente en commençant l’histoire d’Ella Black. Et devine quoi, j’ai été incapable de m’arrêter de lire.
Le gros point positif du récit, c’est le petit séjour au Brésil que nous offre l’auteure. Les récits de voyage ou autres ne sont pas trop mon truc en général, pourtant j’ai été transportée aux côtés d’Ella et j’ai adoré découvrir une petite partie de la vie à Rio. Honnêtement, j’avais juste envie de faire un sac et partir à l’aventure, et c’est quelque chose qui ne m’était jamais arrivé avec un autre roman. Autre chose, j’ai trouvé l’intrigue assez captivante même si elle se transforme en légère déception vers la fin… Je ne sais pas pourquoi mais je ne voulais carrément pas quitter l’histoire et c’est un sentiment un peu bizarre, mais il était le bienvenu !
Concernant le négatif (il y en a toujours), j’ai trouvé Ella un peu particulière et très égoïste mais vu ce qu’elle traverse je pense que c’est normal. Ce que j’ai regretté par contre, c’est que le récit commence sur une note très sombre mais se révèle être beaucoup plus « joyeux » que ce que j’espérais, entre l’instalove d’Ella (beurk), sa vie ensuite qui se déroule comme sur des roulettes à quelques détails près, et surtout la fin un peu brusque mais surtout très guimauve. Vu le résumé je ne m’attendais pas à à ça, c’est sûr… Du coup tu t’en doutes, c’est ce côté instalove qui m’a le plus rebutée, j’ai même trouvé que cette romance n’avait pas sa place dans le récit. C’est simple : les regards d’Ella et de l’homme de sa vie se croisent UNE fois, elle SAIT que c’est le bon, et hop quelques heures plus tard elle fait le mur pour se balader en pleine nuit à Rio, le tout à 17 ans… mouais, pas vraiment crédible cette histoire. Mais si tu cherches de la crédibilité à 200% il faut aller voir ailleurs je pense !
Bref, j’avais déjà bien aimé le style de l’auteure dans Flora Banks, c’est pareil ici et même si Ella Black reste assez simple c’est difficile de ne pas l’apprécier !
Merci aux éditions Casterman pour l’envoi !