Depuis que j'ai rencontré le sombre et énigmatique Smite Turner, il me tardait de connaître son histoire. Et bien que j'ai passé un bon moment, comme pour le précédent opus il m'a manqué cette petite étincelle pour être pleinement satisfaite...
Et pourtant tout avait super bien commencé avec une tension palpable, de l'action et un suspens prenant. e dois bien l'admettre que l'intrigue en elle-même est bien trouvée, crédible et riche en émotions. Sauf que j'aurai voulu en avoir plus... Cependant au fil des pages, le rythme s'essouffle légèrement et une certaine longueur de fait sentir. Mais cela ne veut pas dire que l'histoire est nulle. Oh non... loin de là. J
Que dire des protagonistes ? Elle est de l'autre côté de la loi bien malgré elle. Un duo que tout oppose et qui vous vont surprendre à bien des égards. Tous deux viennent Miranda. de deux mondes diamétralement opposés. Lui est raide comme la justice et est surnommé Lord Justice. Smite Turner.
Smite est un personnage difficile à cerner. Un héros torturé, inflexible et d'une méticulosité inhumaine qui a beaucoup de mal à montrer ses sentiments et à renouer des liens avec son frère aîné. Mais quand on découvre l'enfer qu'il a vécu pendant son enfance, on comprend pourquoi il est ainsi. Mais il aura suffit que son chemin croise celui de cette jeune femme troublante pour qu'il voit les choses autrement...
Quand à Miranda, elle m'a beaucoup plu par sa force de caractère et son intelligence. Cela change de ces jeunes demoiselles innocentes et naïves. Elle aussi n'a pas eu la vie facile mais pour survivre dans les bas-fonds de Bristol elle a du faire des choix. Mais ce qu'elle n'avait pas prévu c'est de se retrouver dans cette situation quelque peu critique et de devoir accepter cette stupéfiante proposition...
En bref... Avec une certaine délicatesse Courtney Milan nous offre un récit touchant qui dépeint un aspect de l'époque victorienne que l'on ne trouve pas souvent dans ce genre de lecture. Une belle histoire dans l'ensemble mais avec un léger manque de profondeur à mon goût... D'où cette sensation d'être restée sur ma faim...