Chaque semaine, nous vous proposons des critiques rapides des séries publiées par Marvel Comics que nous suivons régulièrement. Cette semaine, on parle de Infinity Wars, Thor et Tony Stark: Iron Man.
Infinity Wars #2
Marvel Comics * Par Gerry Duggan & Mike Deodato Jr * $4.99
Les Avengers et la nouvelle Infinity Watch doivent faire face à Requiem, l'ennemie qui a tué Thanos et qui veut récupérer toutes les pierres de l'infini dans un but précis. Gerry Duggan focalise sur elle nous montrant que ses motivations sont bien plus complexes qu'on pouvait le penser. En tout cas, cela peut justifier certaines de ses actions. Mais, nous découvrons surtout un personnage déterminé. Si le début d'épisode est un peu mollasson - mais pas inintéressant - la dernière partie gagne en rythme avec une astuce scénaristique très maline. Encore une fois, nous ne savons pas où tout cela va, à la fin du numéro, les pions sont encore en vrac sur l'échiquier mais c'est assez prenant comme histoire.
Thor #4
Marvel Comics * Par Jason Aaron & Mike Del Mundo * $3.99
Fin du premier arc, et à mon avis, c'était un coup de mou dans un run gigantesque qui vaut bien mieux que ça. Si le "mariage" est fun, et l'action superbement mise en scène par Mike Del Mundo, le numéro traîne en longueur pour conclure les intrigues de l'arc, et on lit ça en pilote automatique sans grande surprise. C'est bien fait, c'est joli, mais ce n'est pas le meilleur de ce que l'auteur a écrit. - Toine Reynolds
Tony Stark: Iron Man #3
Marvel Comics * Par Dan Slott & Valerio Schiti * $3.99
Je ne trouve pas que la série de Dan Slott porte bien son nom puisque ses stars sont les personnes qui travaillent pour Stark Industries - donc Tony inclus. L'épisode lui nous conduit dans l'équivalent de l'OASIS de Ready Player One, mais centré sur Stark et cela met en colère un autre personnage bien connu de l'univers Marvel. Il s'avère que les moments dans le cyberspace sont assez dingues, déjà parce qu'ils sont vus à la première personne mais aussi parce que Valerio Schiti aux dessins et Edgar Delgado et Rachelle Rosenberg aux couleurs de lâchent complètement. C'est beau, c'est fou mais ça reste lisible. Et puis, Dan Slott arrive à jongler entre le fun, la romance et l'action avec une telle aisance que c'est appréciable. Mais c'est surtout la fin que j'apprécie énormément parce qu'elle est très émouvante. La série est étonnante dans sa direction mais elle ne déçoit pas.