B.P.R.D.: The Devil You Know #9

Par Noisybear @TheMightyBlogFR

Mike Mignola et Scott Allie ont lancé une nouvelle série régulière autour de Hellboy revenu sur Terre. Cette fois, il accompagne le Bureau For Paranormal Research and Defense devenu la dernière ligne de défense contre l'Enfer sur Terre. Et parce que c'est bien, on se lance dans le suivi du titre B.R.P.D.: The Devil You Know.

Si vous suivez le blog depuis des années, vous avez certainement noté l'absence de titres du Mignolaversity, en tout cas, le manque de suivi régulier. Il faut dire que je me suis mis à lire du Hellboy depuis finalement assez peu de temps - à l'échelle de ma vie de lecteur de comics en tout cas - à cause d'un sentiment assez étrange que je ne m'explique pas. J'adore les dessins de Mignola et j'ai toujours apprécié ses écrits au point où je savais pertinemment que j'allais apprécier Hellboy - et son univers. Du coup, commencer à en lire était un acte facile et j'ai préféré tenter d'autres choses.

Je vous avais déjà expliqué tout ça lors de ma critique du premier tome des aventures de Hellboy. Mais, j'avoue que je n'ai pas tenu de pouvoir lire tous les tomes déjà sortis avant de me plonger dans la dernière série régulière B.R.P.D. en date. Et j'ai à peu près tout compris !

Forcément, il y a des visages qui ne me sont pas familiers mais la narration de Mignola et Allie et la situation dans laquelle les auteurs plongent les personnages rendent le tout facile à prendre en cours de route.

C'est la fin des temps : la population de New-York, devenue des zombies lors des précédents chapitres, se transforme maintenant en créatureq démoniaques ailées attaquant le B.R.P.D. Ainsi les membres du bureau n'ont pas le temps de pleurer leurs pertes qu'ils doivent combattre une nouvelle menace qui s'avère plus dangereuse.

L'action bat son plein dans ce numéro grâce à Laurence Campbell aux dessins transformant New-York en paysage de désolation sur fond de ciel ardent. Visuellement, c'est une réussite. D'un point de vue de l'histoire, l'épisode - à la trame relativement simple - fonctionne tout autant. Sans trop savoir qui est qui, j'ai compris les enjeux personnels et le cliffhanger.