Paris, lundi 5 février 1761. Nicolas Le Floch arrive de Bretagne pour entrer au service de Mr de Sartine, lieutenant général de police de la capitale et chef des affaires secrètes de Louis XV. Chargé d’enquêter sur la mystérieuse disparition du commissaire Lardin, Le Floch se plonge dans une sombre histoire mêlant adultère, corruption et affaire d’état.
Je ne connais Nicolas Le Floch que de nom. Je n’ai jamais lu un roman ni jamais vu un épisode de la série télé. Et ce n’était sans doute pas plus mal avant d’attaquer cette adaptation. Sans point de comparaison possible, j’ai pu me focaliser sur la BD et rien que la BD. Résultat, j’ai beaucoup apprécié l’atmosphère du Paris du 18ème, me baladant des bordels luxueux aux tavernes malfamées, des cellules sordides du Châtelet aux confortables maisons bourgeoises.
Après, le scénario est assez complexe, il faut de la concentration pour ne pas perdre le fil et s’emmêler les crayons devant la très large galerie de personnages. A ce titre la liste et la fonction de chaque protagoniste proposée au début de l’album (un peu comme la didascalie initiale d’une pièce de théâtre) est une judicieuse idée et je n’ai cessé de m’y référer tout au long de la lecture.
Impossible pour moi d’affirmer que cette adaptation du premier titre de la célèbre série de polars historiques de Jean-François Parot est fidèle à l’original. Ce que je peux dire par contre c’est que le résultat final est aussi agréable que prenant. Beaucoup de dialogues, beaucoup d’action, une reconstitution précise et documentée de l’époque, un dessin réaliste qui m’a rappelé l’univers graphique de L’épervier et Du Marquis d’Anaon, franchement le pari est réussi et je suis d’ores et déjà partant pour la suite.
Les enquêtes de Nicolas Le Floch T1 : L’énigme des Blancs-Manteaux de Dobbs et Chaiko. Robinson, 2018. 64 pages. 14,95 euros.
Je ne connais Nicolas Le Floch que de nom. Je n’ai jamais lu un roman ni jamais vu un épisode de la série télé. Et ce n’était sans doute pas plus mal avant d’attaquer cette adaptation. Sans point de comparaison possible, j’ai pu me focaliser sur la BD et rien que la BD. Résultat, j’ai beaucoup apprécié l’atmosphère du Paris du 18ème, me baladant des bordels luxueux aux tavernes malfamées, des cellules sordides du Châtelet aux confortables maisons bourgeoises.
Après, le scénario est assez complexe, il faut de la concentration pour ne pas perdre le fil et s’emmêler les crayons devant la très large galerie de personnages. A ce titre la liste et la fonction de chaque protagoniste proposée au début de l’album (un peu comme la didascalie initiale d’une pièce de théâtre) est une judicieuse idée et je n’ai cessé de m’y référer tout au long de la lecture.
Impossible pour moi d’affirmer que cette adaptation du premier titre de la célèbre série de polars historiques de Jean-François Parot est fidèle à l’original. Ce que je peux dire par contre c’est que le résultat final est aussi agréable que prenant. Beaucoup de dialogues, beaucoup d’action, une reconstitution précise et documentée de l’époque, un dessin réaliste qui m’a rappelé l’univers graphique de L’épervier et Du Marquis d’Anaon, franchement le pari est réussi et je suis d’ores et déjà partant pour la suite.
Les enquêtes de Nicolas Le Floch T1 : L’énigme des Blancs-Manteaux de Dobbs et Chaiko. Robinson, 2018. 64 pages. 14,95 euros.