Pour cette Rentrée Littéraire 2018, Gallimard Jeunesse sort une nouvelle collection intitulée "Les Grandes Vies". Paraissent quatre titres: Nelson Mandela, Marie Curie, Léonard de Vinci et Frida Kahlo.
Le format est presque carré, petit, intimiste, la couverture entièrement toilée. A l'intérieur, la vie de Frida Kahlo nous est ainsi racontée, dessinée, avec des citations, des explications de tableaux, de ses états d'esprits. Il se referme sur une chronologie et un petit glossaire.
J'ai adoré! L'artiste bien sûr, le format, le dessin sur fond blanc, les touches de couleurs... et il ne fait aucun doute que la collection s'agrandira à la maison.
Je vous le présente samedi 22 plus en détails.
Si... est un poème majeur de la poésie britannique, écrit en 1895 par Rudyard Kipling (publié en 1910) et dédié à son fils, John, qui mourra peu de temps après en 1914, à 17 ans, sur le champ de bataille.
Par ce biais, il lui prodigue plusieurs conseils de vie, de postures, d'idéaux.
Il est ici à nouveau traduit, en prenant en compte le contexte actuel, mais la version (très connue) d'André Maurois est également donnée à la fin, à titre comparatif.
Je vous en parle davantage samedi 15.
Depuis que je me suis faite piquer par une (petite) méduse (violette), je suis fascinée par ces créatures. l en existe de toutes formes et tailles et cet ouvrage nous en montre beaucoup.
Beaucoup de photographies (parfois redondantes et malheureusement pas légendées), de belles couleurs, juste ce qu'il faut de texte pour en apprendre assez et avoir envie d'en tourner encore et encore les pages.
Mon 7 ans l'a adopté!
La surcouverture peut se transformer en poster.
Dans ce livre-jeu, nous suivons Tini le petit Polynésien à la découverte de son île, de sa faune, de sa flore, tant terrestre qu'océanique, de ses traditions et de ce qui est propre à chaque enfant d'où qu'il soit: le jeu, la malice.
L'album n'a pas de texte mais des cartes comme des marques-page fournis au début. Une image à retrouver au gré des pages et l'on peut lire le texte, plein de poésie, inscrit sur la carte.
A la fin, les cartes s'assemblent pour restituer une dernière image.
Cet album, doux, beau et apaisant, signe le retour des éditions Winioux avec une nouvelle ligne graphique.
Je vous le présente davantage demain, mardi.
ROMANJe suis heureuse d'avoir terminé ce roman, même si je l'ai beaucoup aimé... mais un peu moins qu' Orgueil et préjugés.
Nous faisons connaissance avec les Dashwood, une mère et ses trois filles: Elinor, Marianne et Margaret. Les deux premières (environ 18 et 16 ans) sont aussi complices que différentes de caractère. La première est douce, attentive, prudente quand la deuxième est vive, passionnée et très arrêtée dans ses jugements. Quant à la troisième, on ne la "voit" quasiment pas.
Suite au décès de leur père et l'installation du premier fils de leur mari et père avec sa femme et leur fils, elles quittent toutes les quatre la maison qu'elles aiment tan (Norland) et même la région pour s'installer dans un petit cottage à Barton Park, appartenant à un cousin de leur mère, Sir John Middleton. Un homme qui adore la compagnie, recevoir, jouer, être en société, quand son épouse, est plus renfermée, convaincue de son rang et d'elle-même.
Elinor, qui s'était attachée au frère de sa belle-soeur, Edward Ferrars, doit le "quitter", tandis Marianne trouve deux prétendants potentiels. Le premier est le colonel Brandon, un "vieux" de 35 ans environ, grand ami de Sir John Middleton, très humble et discret. Le second est Sir John Willoughby (la vingtaine) avec qui elle passe ses journées. Mais un jour, il doit partir expressément et donne des excuses maladroites. Aussitôt l'affliction la saisit, sa mère trouve des excuses et Elinor en cherche les causes.
Le lien qui les unit à John Middleton, ainsi qu'à sa belle-mère, Mrs Jennings, les amène à faire un séjour de plusieurs mois à Londres, en compagnie des deux sœurs Steeles, cousines du côté de Mrs Jennings, où leurs amitiés, amours, caractères et résistances vont être mis à rude épreuve. Marianne souffre physiquement ,ses nerfs lâchent et elle pleure beaucoup en rason de la conduite de Sir Willoughby qui se trouve aussi à Londres, tandis qu'Elinor se doit de faire bonne figure, de recevoir ou de rendre visite, de rester impassible devant le malheur qui arrive à sa soeur et ce qu'elle apprend au sujet d'Edward.
Deux formes d'amour, deux manières de vivre l'absence et les doutes, d'autant que les caractères de ces jeunes hommes sont aussi très différents.
Et bien sûr, en arrière-plan, la critique sociale de cette gentry anglaise, de leurs modes de vie, de leurs loisirs, des petits secrets, des convenances, des questions d'argent et de mariage.
Je vous en parlerai davantage le 16 octobre, en lecture commune avec Nathalie.
BD
Les Croques - Tome 1 - Tuer le temps. Léa MAZÉ. Editions de la Gouttière, 7 septembre 2018
Ce qui m'a attirée dans cet album: le titre. Tuer le temps, j'adore. Bien sûr, une fois qu'on a feuilleté (et lu) l'album, le lien avec l'histoire se fait. Dans ce premier tome (d'une série de trois), on fait connaissance avec Céline et Colin, deux jumeaux, qui vivent près du cimetière car leurs parents sont aux pompes funèbres. Moqués pour cette raison, peu studieux et turbulents, ils sont renvoyés pendant deux jours du collège, traînent dans les allées, mettent à bout la patience de leurs parents et même celle du graveur de stèles (qui pourtant a bien essayé de tenir), et découvrent des signes bizarres sur certaines tombes. Contre toute attente, c'est grâce à l'une de leurs leçons scolaires, qu'ils vont réussir à déchiffrer ce que cela veut dire. C'est ainsi qu'ils s'intéressent à un caveau, dont aucune donnée ne figure dans les registres du bureau paternel... Et c'est bien sûr en pleine nuit qu'ils décident d'aller en percer le mystère... et l'album s'arrête (presque) là... Tensions, suspense et même attachement sont au coeur de ce premier volet, dont je vous parlerai davantage lors du Challenge Halloween. Il n'y a pas longtemps à attendre, celui-ci se déroulant en octobre!
Une maison maternelle à remettre en état dans l'optique de la vendre, un frère, une soeur, son mari, le frère absent, les enfants et cousin, le petit dernier qui apprend à faire du vélo, l'ami de la famille qui aide et que l'on aide, la maman qui disparaît, les souvenirs qui ressurgissent ou disparaissent, ceux qui font mal, ceux qui font peur, ceux qui font se sentir chanceux, les paroles échangées, les non dits, les trop dits, les secrets, les chutes et une fin ouverte...
J'ai adoré! Une histoire qui n'est pas sans me rappeler l'album La Maison de Paco Roca, avec d'autres pistes exploitées, et qui me parle.
L'album se referme sur un entretien avec l'auteur : "J'aime réaliser mes livres à partir de sensations ou d'expériences directement issues de ma réalité. (...) Mon projet n'est pas de procurer au lecteur de mes livres un moment de divertissement, ou d'évasion. Je cherche plutôt une connivence avec lui. J'ai envie de dénicher dans ces petites expériences singulières quelque chose d'universel."
J'aime vraiment ce que propose cet auteur. Cela fait mouche à chaque fois.
2/ Que suis-je en train de lire en ce moment?Un premier roman décapant qui marque tant par la singularité de son héroïne que par la plume inventive de son auteur.
Je le commence ce jour.
Je vous le présenterai en Lecture Commune avec Pauline d'Entre Les Pages, fin septembre, début octobre. D'ailleurs, elle en a un peu parlé ICI.
3/ Que vais-je lire ensuite?Je ne connaissais pas Vincent Lahouze avant la proposition faite par les éditions Michel Lafon pour ce roman. J'ai de suite été attirée par ces quelques mots. Depuis, je me suis abonnée au profil Instagram de Vincent Lahouze, lu quelques articles et je suis sûre d'aimer son roman.
Il faut que je comble mon retard, car j'ai manqué plusieurs thèmes!