Lupus, Rod Merrina
Je suis Lupus, un des plus dangereux connards de la planète
D’ordinaire, je ne suis pas très auto-édition, souvent par peur que les clichés véhiculés soit avérés et parfois par manque d’audace. Une vision pas très éclairée, j’en conviens. Il y a quelques semaines, Rod Merrina m’a contacté afin que je découvre son roman, Lupus. Ce dernier me l’a tellement bien vendu que j’ai oublié un moment mes a-priori pour le découvrir et peut-être passer un bon moment.
Lupus, c’est le mec de l’ombre. Le gars qui n’existe que pour les hautes sphères du pouvoir mondial et qu’il ne faut pas trop emmerder. Représentatif de ce qu’il se fait de pire chez l’espèce humaine, il est le point d’union qui permet à l’humanité de ne pas sombrer. A lui les basses besognes mais avec style, s’il vous plaît.
Les premières lignes donnent la parole à un proche collaborateur qui, on peut le dire, flippe sévère que le canidé découvre qu’il a la parlotte facile. On y découvre un homme froid, méticuleux et qui n’existe que pour son travail. Très vite, on s’écarte de ce collaborateur pour découvrir l’histoire de ce loup solidaire qui porte le nom d’une maladie (minute scientifique). Nom qui a une importance et que le lecteur n’aura le plaisir de découvrir qu’à la fin.
Même si parfois, l’histoire aurai mérité quelques approfondissements, c’est majoritairement plutôt pas mal. J’ai pour autant été un peu désarçonnée par la tournure des événements qui tendent plus à devenir une vision écologique (très poussée) qui, si on est pas prévenu, peut perturber. Surtout, quand on s’attend à un polar. Ce qui semble au départ partir dans toutes les directions et n’être qu’une liste de faits, prend toute sa consistance passé la moitié du livre. Alors tout s’emboîte parfaitement et la petite lumière dans le cerveau du lecteur s’allume.
En conclusion, un livre qui aura balayé mes a-priori sur l’auto-édition. Celui-ci est sombre, peut-être un peu trop écologique à mon gout mais il possède des qualités certaines.
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Auto-édité
300 pages