● Titre Pachacuti, la fin du monde● Auteur Didier Callot● Genre Anticipation - Aventure● Édition Marivole● Format Grand format - Broché● ISBN 9782365754484● Date de parution 27/09/18● Nombre de pages 297● Prix 19,90€ ● Description éditeurIl y a longtemps que notre monde n’avait connu période plus troublée, où les armes prolifèrent dans tous les pays, et où deux chefs d’état trop gâtés se disputent la taille de leurs boutons nucléaires. Qui appuiera dessus le premier ? Peu importe, ce qui devait arriver arrivera, et la prophétie des Incas, Pachacuti, concernant la fin, sous forme d’un gigantesque chaos, d’un quatrième monde, avant l’avènement d’un cinquième, plus pacifique et plus faste, se réalisera-t-elle ? Elle corroborerait en tout cas les légendes, chrétienne d’Armageddon et nordique de Ragnarök, à propos d’une sorte d’Apocalypse. Que peut y faire maintenant Luc, ingénieur atomiste repenti, qui vient de quitter Edith, sa compagne hôtesse de l’air, et qui est réfugié dans un abri antiatomique pendant que celle-ci s’est envolée pour un pays lointain ? La seule chose qui comptera pour lui dorénavant, sera de la retrouver. Mais, sur une planète en grande partie détruite par une guerre nucléaire, y réussira-t-il ? Subsistera-t-il sur cette terre un endroit préservé de la folie des hommes, une sorte de paradis terrestre inviolé par la « civilisation » ? ● À propos de l'auteurNatif de la Champagne berrichonne, Didier Callot est devenu pour des raisons professionnelles Sancerrois d’adoption en 1977 pour ne plus quitter cette région superbe où coule un fleuve magique, la Loire pour laquelle l’écrivain voue une véritable passion, à travers celle de la pêche.Littéraire de formation, il a consacré la plus grande partie de sa carrière professionnelle au secteur médico-social, tout en s’adonnant à plusieurs passions artistiques, la musique, l’écriture et le théâtre qu’il pratique assidûment depuis quarante ans au sein de la troupe du Café-Théâtre de la Chopine.Après avoir touché à toutes les formes d’écriture, la poésie, l’art dramatique, le scénario de film, les chansons, les sketches humoristiques, Didier Callot s’est découvert une nouvelle passion : le roman. Son premier ouvrage, La Gitane, a été publié en 2015. (source Marivole éditions) ● RessentiPour peu que vous appréciez le genre anticipation/post-apocalyptique, "Pachacuti, la fin du monde" est une bonne expérience de lecture.L'auteur place dans son récit des personnages tout à fait réalistes, des gens comme nous tous, pas de surhommes ni de héros imbattables, pas de solutions de facilité pour être à la mode, pas d'événement improbable. C'est d'ailleurs ce qui m'a vraiment plu, on pourrait très bien faire partie de cette histoire sans être étonné. Les événements bien que mondiaux se déroulent en grande partie en France, tout du moins pour les deux tiers du roman, et pour une fois, chose plutôt rare, plusieurs scènes se passent dans nos villes de province (en plus de la région parisienne) comme Brest, Nantes et autres, nous sommes informés de la situation des grandes villes de France. Habitant à Brest, j'ai été effrayé par certains points du récit qui m'a fait prendre véritablement conscience qu'en cas de conflit nucléaire dans notre cher pays que mon lieu de vie serait véritablement un des premiers ciblé et détruit sans espoir aucun d'en sortir, et ce à cause des infrastructures militaires stratégiques bien réelles implantées dans cette ville, tout comme à Cherbourg ou Toulon... Je vous l'ai dit, ce réalisme est tout simplement effrayant. Ce roman est également une grande aventure, on voyage en France évidemment, en camion, à pied, mais aussi autour du monde en avion, on traverse l'océan en catamaran, on subit les événements avec nos personnages jusqu'en Amazonie. Ce même passage en pleine nature nous fait réfléchir sur les besoins de l'homme, sur sa capacité (ou non) à s'adapter, à quitter la vie en ville pour un retour à la nature, à la simplicité, à la condition de chasseur cueilleur, une véritable réflexion écologique s'engage pour le lecteur. L'écriture est fluide et agréable malgré une retenue sur le phrasé et le vocabulaire, c'est un peu trop scolaire à mon goût comme si les tournures de phrases étaient trop polies, trop calculées, j'ai du mal à l'expliquer par écrit mais pour l'exemple, les personnages peuvent s'appeler Bernard ou Pascal (c'est simplement un exemple), vous savez, comme cette sensation de différences entre une série américaine et une série française. Non ? Bon, pas grave, de toute manière on s'adapte très vite à cette écriture et finalement le roman s'apprécie pour ce qu'il est. Un point m'a un peu dérangé par contre, qui et pourquoi ces événements sont déclenchés ? Je pensais avoir une réponse, mais non, alors il est vrai que c'est pas une information essentielle au vue de la tournure des choses mais j'aurais vraiment aimé savoir. En tout cas, il est vrai que Didier Callot nous offre une histoire réaliste, qui se déroule chez nous avec des gens comme nous, ou la réflexion sur des sujets importants tel que l'écologie ou la géopolitique sont abordés de manière efficace, il serait dommage de s'en passer pour quelques petits défauts, vous rateriez une belle réflexion sur l'instinct de survie, sur nos besoins de technologie, sur le retour à la nature, sur la solidarité, sur le devoir, sur l'humain tout simplement. ● Verdict ● Les +- Vue de façon réaliste- Pas de surhomme ni de héro- Effrayant● Les -- On sent trop de retenue dans l'écriture et le vocabulaire- Manque d'explications sur l'origine du conflit● Si vous aimez ce roman, vous aimerez certainement- Le feu de Dieu de Pierre Bordage- Les étoiles s'en balancent de Laurent Whale- Le paradoxe de Fermi de Jean-Pierre Boudine ● Je remercie sincèrement Christophe Matho et les éditions Marivole pour l'envoi du roman.