Nouveau changement d'équipe créative pour Detective Comics, qui voit l'arrivée de James Robinson au scénario et Stephen Segovia au dessin. Avec une direction marquée : retour aux enquêtes !
Ce bon Batman a vécu des événements un peu compliqués dans la série de Tom King, il a donc besoin de revenir aux bases et quoi de mieux que de résoudre un mystère pour se requinquer ? C'est l'excuse qu'il donne à Gordon pour se préoccuper de ce meurtre. On retombe donc sur du Batman très classique ; il va sur la scène de crime, demande des infos à Alfred et remonte la piste tranquillement. Le tout saupoudré des événements de la série Batman, et dont les retombées sont intelligemment utilisées dans les dialogues par Robinson.
Comme on est à Gotham, rien n'est vraiment aisé. Batou se retrouve rapidement confronté à des ennemis connus, et d'autres moins. La suite du numéro et donc rempli d'action, grâce notamment à la présence de Firefly, très remuant(s). L'enquête prend une tournure inattendue et la fin du numéro laisse espérer le meilleur. Ce numéro est finalement très solide, avec un esprit classique maîtrisé, mais qui ne manque pourtant pas d'originalité.
Graphiquement, c'est somptueux. Segovia est très l'aise dans l'environnement urbain de Gotham, et son Batman est classe. Il y a quelques cases très impressionnantes et une splash page à vous décrocher la mâchoire. C'est Ivan Plascencia qui se charge des couleurs, c'est donc là aussi très réussi.