De cape et de mots

De Cape et de mots est une lecture commune avec Blandine, du blog Vivrelivre (son avis).

Au château, Serine est la seule fille parmi sept enfants. Ses parents ont peu d’argent et tout tombe en ruine autour d’eux. Leur père nourrit cependant chaque soir ses garnements de grands moments de lecture et peu importe alors à quel point on est pauvre lorsqu’on se réunit pour écouter L’Odyssée. Malheureusement, le père de Serine décède prématurément. Les garçons devront, quand ils en seront en âge, étudier le droit, prendre les armes ou rejoindre les ordres. Leur grande sœur, elle, a dix-sept ans et il faut la marier. Impensable ! La jeune femme décide alors de s’enfuir et de se faire embaucher auprès de la reine en tant que demoiselle de compagnie. Ce travail s’annonce difficile car Serine, si elle est illettrée, est d’une rare intelligence, a une immense culture et un franc parler splendide. Son caractère est libre et pétillant. Au final, sa personnalité lui sert et elle se rapproche de la reine. Lorsqu’elle fait des jalouses et comprend également qu’on en veut au roi, sa vie est en grand danger.

De cape et de mots est le premier roman de Flore Vesco. L’utilisation du langage y est magnifique. Le texte est d’une grande richesse. Il est emplit d’humour, de jeux de mots, de charades. Il réussit pourtant à rester constamment fluide et rythmé. Entre humour, complots et rencontres surprenantes. Les personnages sont parfaits et parfaitement construits. L’héroïne est impressionnante de force, incroyable dans sa détermination. Quel guide ! L’auteur s’amuse avec la vie des souverains, la vie à la cour, s’en moque et c’est tordant. S’agit-il d’un ouvrage historique, une enquête, une histoire d’amour, un récit initiatique ? C’est en fait tout cela à la fois, et le résultat, qui désarçonne (dans le bon sens du terme!), est détonant, flamboyant et palpitant.

De cape et de mots

Présentation de l’éditeur :
Serine, en dépit de la volonté de sa mère, refuse de se marier. Mais pour sortir ses frères de la pauvreté, elle doit agir. Sa décision est prise : elle sera demoiselle de compagnie ! La tâche s’annonce difficile : la reine est capricieuse, antipathique, et renvoie ses demoiselles aussi souvent qu’elle change de perruque. Mais Serine ne manque pas d’audace et, tour à tour, par maladresse ou génie, se fait une place. Elle découvre alors la face cachée de la cour : les manigances, l’hypocrisie et les intrigues… et tente de déjouer un complot. Un premier roman décapant qui marque tant par la singularité de son héroïne que par la plume inventive de son auteur.

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