Le livre du vendredi : Beyonders, tome 1

Le livre du vendredi : Beyonders, tome 1

Beyonders, tome 1 : Vers l’autre monde

de Brandon Mull, traduit par Marie-José Lamorlette

Jason est un ado américain comme les autres jusqu’au jour où il se retrouve par accident dans le monde de Lyrian, obligé de poursuivre une quête : trouver le mot qui vaincra Maldor, le terrible et redouté empereur-sorcier qui tyrannise cette terre.

Une petite déception pour ce roman. J’avais beaucoup aimé le premier tome de Fablehaven, j’ai donc pris Beyonders sans m’inquiéter, certaine que j’allais passer un bon moment.

Malheureusement, j’ai trouvé certains aspects de la mythologie de Lyrian un peu tirés par les cheveux, un peu poussifs. Il y a aussi pas mal de références Judéo-Chrétiennes dans un monde sensé s’être construit loin de tout ce que nous connaissons : l’auteur transparaît beaucoup à travers son texte et au détriment de ce dernier, ce que je n’apprécie jamais.

De plus, les raisons qu’on donne à Jason pour qu’il entreprenne sa quête sont un peu faibles à mon goût et il y a quelques contradictions dans le récit (Spoil : un coup on lui conseille de ne pas se faire remarquer par ses ennemis puis la page d’après on lui dit que d’afficher ses couleurs l’aidera… C’est aussi un monde dans lequel on n’a pas le droit de voyager mais chaque village a une auberge, des hôtels,…). Cela rend les enjeux du roman flous et mon enthousiasme en a pris un coup.

Et enfin, et c’est ce qui m’a énervé le plus, le personnage féminin qui accompagne Jason passe son temps à souligner et dénoncer le sexisme permanent qui les entoure et tout le monde, même Jason, lui répond : « oui, mais c’est comme ça, qu’est-ce que tu veux. » Permettez-moi d’exploser de colère. C’est peut-être quelque chose qui sera développé  et qui s’améliorera dans les tomes suivants mais c’est trop tard pour moi car je ne lirai pas la suite. Je trouve que c’est un piètre exemple à montrer à la jeunesse.

Dommage.

Marion

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