Début du XXIIe siècle, il est désormais possible d’attribuer une valeur chiffrée à l’état psychologique et à la personnalité de chacun. Les gens ont pris l’habitude d’appeler cette valeur « Psycho-Pass ». Les criminels sont également jugés en fonction de leur « facteur criminel ». Inspectrice désormais à la tête de l’unité 1 de la brigade de Sécurité Publique, Akane Tsunemori doit faire face à la mort d’un exécuteur et à la disparition d’un inspecteur appartenant tous deux à l’unité 2. La série d’incidents impliquant le mystérieux « Kamui » constitue un redoutable défi lancé à Sibylle dont Akane connait à présent la véritable nature… Entre obéissance aveugle au système et rébellion, entre déterminisme et libre arbitre, Akane parviendra-t-elle à trouver le juste équilibre et à exercer son métier ?
PSYCHO-PASS, SAISON 2, T.1SARU HASHINO
EDITIONS KANA21 SEPTEMBRE 2018SEINEN, SF, THRILLER
Psycho-Pass. C’est avant tout une première saison que je vois en anime, que je regarde d’une traite, que j’analyse, que j’adore. Un univers science fiction, qui mêle le thriller, me voilà ravie. J’avoue une certaine réticence à la vue d’une saison deux, n’en voyant pas l’utilité. De cette seconde saison, je n’en ai pas vu l’anime. Je la commence avec la version papier.
criminalité sous contrôle.L’état psychologique des citoyens se contrôle, s’analyse. Un nombre à ne pas dépasser. Une déviance qui n’est pas autorisée par la société même si les mains sont encore blanches de méfaits. Un monde où le crime est à un taux minimum. C’est une brigade qui est en charge du maintien de la population. Akane Tsunemori. Nouvelle inspectrice, promue après la disparition de son chef. Un nouvel arc s’ouvre dans cette seconde saison, offrant la vision des choix d’Akane, peut-être moins raisonnée que son prédécesseur. Et surtout, moins confiante envers le système, ayant encore foi de ses propres choix.
déjouer le système.Vautour souhaitant mettre à mal le système. Un premier personnage, Makishima, dans la saison 1, offrait une vision intéressante, venant mettre en doute le bien fondé de Sybille. Ici, on retrouve un égal, un autre diabolique qui vient semer le trouble. Des initiales laissées sur les lieux de chaque crime. WC ? (What color?).
De science-fiction, on s’érige une nouvelle fois dans le thriller, embarquant dans une enquête qui pose à nouveau la question de la viabilité de Sybille.