Justice League Odyssey s'inscrit dans la suite immédiate de No Justice, où il s'était tout de même passée toute une série de choses, dont la libération de tous les mondes détenus par Brainiac. Ils ont repris leur taille normale, et une place dans l'univers. Bref, un sacré bordel logistique et social à prévoir.Enfin, pour le moment ils sont confinés dans une zone fantôme, qui est surveillée par Jessica Cruz, une Green Lantern bien seule dans sa tâche. Par chance pour elle, elle ne va pas le rester très longtemps. Le vaisseau de Brainiac arrive, et à son bord, inopinément, on retrouve trois autres héros Dc en vadrouille, Cyborg, Starfire et Azrael. Le dernier cité est une grosse surprise. Ancien remplaçant de Batman, et dingo qui entend des voix (ordre de St Dumas), que vient-il faire dans cette galère spatiale? Et bien les voix, encore les voix. Vous avez dit débile? Bien joué, vous avez compris.Starfire, elle, fait mine d'être préoccupée par son monde natale, qu'elle veut retrouver. Mais là encore, c'est si faiblement écrit qu'on s'interroge. Joshua Williamson a t-il un frère jumeau maléfique, ou un ghost writer sri lankais, qu'il fait travailler dans l'ombre, pour quelques dollars, quand il est à court d'idées? L'histoire avance assez artificiellement, et sans jamais intéresser le lecteur. En toute fin, le dernier membre de la fine équipe fait enfin dresser l'oreille. Darkseid, les amis. Bon, s'il faut continuer, ce sera pour lui, et encore...Stejpan Sejic est le dessinateur de cette série, et on a droit au tout digital, dégainé avec promptitude. Les planches sont plastiquement jolies, les couleurs donnent ce cachet "zone toxique et inconnue de l'espace" qui convient, mais je ne me lasserai jamais de dire que parfois, un supplément d'âme, de traces de crayonnés, de craditude assumée, ça ne peut pas faire de mal.Vous l'aurez compris, cette "Odyssey" ne m'a pas emballé, et c'est un euphémisme de le dire.
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