Auteur: Anthony Yno Combrexelle
Edition: 404 éditions
Genre: steampunk, jeunesse
Parution: 2018
Pages: 345
Description: Paris, 1889. Six orphelins en cavale, devenus gamins des rues par la force des événements, volent et détroussent les passants. Alors que l’Exposition universelle débute, ils font l’erreur de dérober le mauvais objet aux mauvaises personnes. Leurs mésaventures aux quatre coins de la ville les amèneront à découvrir les secrets d’un monde magique où s’affrontent créatures mythologiques, sorcières et terrifiants ennemis mécaniques. Plus que jamais, Moignon, Allumette, Bègue, Morve, Boiteux et Pleurs devront se battre pour sauver leur vie et celle des habitants de la capitale.
Je reviens aujourd’hui pour vous parler de Presque minuit. Avouons le, j’ai d’abord été subjuguée par cette superbe couverture toute en dorures et engrenages. Du steampunk? Parfait! C’est exactement ce que je recherche. Pourtant je ne l’avais pas acheté tout de suite. Finalement j’ai craqué et je me suis plongée dans cette histoire qui, sur le papier, avait tout pour me plaire. La désillusion n’en fut que plus grande.
A vrai dire je n’ai pas du tout apprécié cette lecture, à tel point que j’ai dû l’abandonner. Deuxième abandon en deux ans, c’est peu dire que ce n’est pas dans mes habitudes, loin de là! Mais quand j’ai pris conscience que la perspective d’ouvrir le livre me décourageait, ne me donnait pas envie, que je soupirais d’ennui pendant la lecture et qu’après plus d’une centaine de pages je n’étais toujours pas entrée dans l’histoire je me suis dis qu’il était temps d’arrêter.
Tout cela tient vraiment à un sentiment très spécial que je n’ai jamais ou très peu ressenti. Celui de m’ennuyer, et de rester à la surface des pages, les mots défilants devant mes yeux sans que je comprenne pourquoi. Je n’ai pas réussi à m’imprégner de cet univers. Mais le pire dans tout cela, c’est que je ne saurais même pas pointer avec précision LA chose qui m’en a empêché. Était-ce une mauvaise intrigue? Pas vraiment, elle peut se tenir. Les personnages? Peut-être car je n’ai guère réussi à m’y attacher. Un manque de style dans l’écriture? Sans doute car j’ai trouvé la plume plate et sans intérêt. Peut-être que cela est dû au fait qu’il s’agît d’un premier roman, mais je n’ai pas trouvé de style et c’est peut-être cela qui n’a pas permis à cet univers d’obtenir une véritable ambiance comme on les aime.
Arrivée vers la page 180, n’en pouvant plus, j’ai fini par feuilleter rapidement la suite et par lire l’épilogue. Finalement je suis soulagée d’être passée à autre chose car le livre que j’ai commencé est certes steampunk mais m’a déjà complètement embarquée alors même que je n’ai lu que 40 pages.
En bref, pour ma part je ne vous conseille pas cette lecture mais si vous en avez toujours envie, rien ne vous empêche de vous forger votre propre avis! Je vous souhaite qu’il vous plaise plus qu’à moi.
ABANDON
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