Editions : City Editions
Date de sortie : 2018
Nombre de pages : 288
Prix chez l'éditeur : 17,90 euros
Synopsis : Brest, avril 2016. Valérie est folle d’inquiétude lorsque Thomas, 17 ans, disparaît. Fils unique, il n’a jamais fugué, jamais posé de problèmes. Elle soupçonne qu’il est parti rejoindre sa grand-mère paternelle, en Allemagne. Cette femme de 80 ans est en effet la seule personne à connaître la vraie histoire de leur famille. Thomas serait-il nostalgique des heures sombres du nazisme ? Allemagne, années 40. Frida vit dans un petit village tranquille. Totalement acquise au pouvoir en place, elle pense que les bouleversements que connaît l’Europe vont lui ouvrir un avenir radieux. En réalité, elle va vivre le pire cauchemar d’une mère lorsque son enfant lui est enlevé. Valérie découvre que la disparition de Thomas est intimement liée au passé de leur famille, qu’il cherche des réponses. Et qu’il a toutes les raisons du monde de vouloir connaître le secret de ses origines.
Dans ce roman, on se situe à Brest en 2016, où Valérie perd son fils âgé de 17 ans. Un fils sans aucun problème, qui n’a jamais fugué, mais qui disparaît subitement. Parallèlement, en Allemagne dans les années 40, Frida est totalement pour le nazisme et pense que son avenir est tout tracé et sera radieux. Mais le rêve se transforme très vite en cauchemar. Valérie découvre que la disparition de son fils est liée au passé...
J’avais très envie de laisser une chance à ce roman, d’autant plus que l’auteure Gabrielle Desabers a écrit de nombreux romans à succès, et a obtenu la plume d’argent au Concours des plumes francophones en 2016. Je m’intéresse aux romans historiques, notamment à la Seconde Guerre Mondiale. Le roman est très rythmé et se lit très bien, du fait de l’alternance des points de vue et des époques. On alterne entre le passé et le présent, en suivant parfois Valérie à la recherche de son fils, et Frida qui glorifie Hitler et qui est persuadée qu’il peut changer sa vie positivement. Chaque histoire est très intéressante, j’ai particulièrement aimé suivre Frida dans le passé des années 40.
L’enquête s’affine au fil des pages avec des indices donnés à chaque chapitre. L’ambiance du récit est assez sombre avec la montée du fascisme, et la disparition de Thomas. Cependant, la plume de l’auteure reste agréable et fluide, le roman fait moins de 300 pages, il ne s’attarde pas sur des détails inutiles, je n’ai trouvé aucune longueur, tout s’enchaîne à merveille.
Pour conclure, j’ai aimé ma lecture qui s’est montrée intéressante d’un point de vue historique avec la seconde guerre mondiale. C’est une bonne lecture mais sans plus, elle ne restera pas longtemps en mémoire, d’autres romans m’attendent !