Bonjour,
Je sais ! Je sais ! Il est tard mais ne dit-on pas qu’il vaut mieux tard que jamais ? 😀
Bon je ne vous fais pas patienter plus longtemps 😉
Les 10 participants de la semaine sont :
Marushka Tziroulnikoff , Sarah Bel Croft , Coryne Vezien , Andréa B. Cecil, Angeline Monceaux , Sylvie Grignon , Euloge Ngouma, Nicholas Rhada Andoque (bon lui il va vous compliquer les choses car il n’a pas de page auteur 😛 … mais j’vous assure qu’il écrit car j’ai chroniqué son roman 😛 ), Marc Vidon et Lola Berelle
Comme vous pouvez le constater, j’ai un peu de mal à garder l’équilibre hommes/femmes…Faut dire qu’ils se sont pas pressés au portillon ces messieurs !!! 😦
Allez, je laisse la plume 😉
Quelle est ta recette de cuisine préférée ? Ce serait sympa de nous la donner, j’en ferai un livre (je rigole … enfin pas complètement, si j’en ai assez ça pourrait être sympa de les regrouper et d’en faire des articles… un pour les recettes salées et l’autre pour les sucrées…ça y est j’suis partie lol ) J’adore manger et des recettes, j’en ai plein, toutes plus simples les unes que les autres, mais puisqu’il faut choisir… Elles viennent toutes deux de mon enfance et sont d’une simplicité et d’une rapidité redoutables (tout ce que j’aime). La première : le poulet marengo. Prendre un poulet entier, cru et le découper en environ huit morceaux. Assaisonner les morceaux avec sel et poivre et les rouler dans la farine. Faire revenir les morceaux dans de l’huile végétale et une fois qu’ils sont colorés, les retirer et baisser le feu. Dans la cocotte, mettre une demie bouteille de vin blanc sec, 4 tomates fraîches coupées en morceau, 250 gr de champignons de Paris, une petite boîte de concentré de tomates, deux ou trois gousses d’ail et un bouquet garni. Remettre les morceaux de poulet et laisser cuire 3/4 d’heure si vous voulez manger le plat le jour-même ou 1/2 heure si vous voulez le réserver pour le lendemain. À déguster avec du riz ou des pommes de terre et une salade verte. La deuxième : le fameux tiramisu que j’adore. Préparez le mélange : 500gr de mascarpone, 3 jaunes d’œufs et 3 cuillères à soupe de sucre de canne. Mélanger le tout, battre les blancs en neige et les incorporer délicatement au mélange. Choisir une génoise ou des biscuits à la cuillère que l’on fait tremper légèrement dans du café noir et fort. Garnir le plat et le recouvrir du mélange. Saupoudrer le tout de poudre de chocolat et placer au frigo le temps que le dessert prenne. Et voilà ! Easy, isn’t it ? As tu un cauchemar récurrent ? Et si oui lequel ? J’en ai eu un pendant quelques années, mais apparemment, j’ai réglé le problème. J’arrive dans une grande propriété en marchant sur une allée en terre. L’allée est large et bordée de grands et imposants arbres dont les feuilles vertes brillent sous le soleil. Les branches sont animées par une légère brise, la température est agréable et le ciel est clair. Je ressens une sensation de bien-être mais au fur et à mesure que j’avance vers les bâtiments, le ciel se couvre un peu et je commence à ressentir un certain mal-être. J’arrive devant une vaste demeure délabrée. Les murs sont en briques rouges, la peinture des volets s’écaille, tout est gris et terne à l’intérieur. La demeure semble abandonnée depuis de nombreuses années. Je ne m’approche pas mais je me dirige vers une dépendance dans laquelle j’entre. Il s’agit d’une piscine désaffectée. Il y a un grand bassin vide avec de la peinture claire qui s’écaille partout, dans le bassin, sur les murs. Je vois un escalier en métal et je commence à monter. À un moment, je suis figée, j’ai le vertige et je m’accroche à la rampe en métal, je n’arrive plus à monter ni même à descendre. Je me tourne vers la porte d’entrée et je vois ma mère qui me regarde en souriant, comme si elle me défiait. Terrorisée mais relevant le défi que ma génitrice me lance, je finis finalement par trouver la force de redescendre à reculons, pas à pas, très lentement. Une fois au sol, je me dirige vers la porte et ma mère s’écarte légèrement pour me laisser passer. À ce moment-là, une lourde porte en métal cède sous la pression et un torrent d’eau inonde la pièce et empli la piscine et moi, je suis dehors, de justesse avant d’avoir été emportée par les flots. J’ai fait ce cauchemar à plusieurs reprises. À chaque fois, je me souviens que j’arrivais à monter une marche de plus sur l’escalier. Je ne les comptais pas mais je savais que j’en gravissais une de plus. Et puis, un jour, j’ai cessé de faire ce cauchemar. C’était il y a quelques années déjà. Comment as tu choisi ton métier alimentaire ? Ben oui on sait très bien que peu d’auteur se nourrissent de leur plume (enfin physiquement parlant !!! ) J’ai eu plusieurs boulots alimentaires pendant quelques années mais cela a été plus ou moins supportable. En fait, je me suis toujours laissé porter par la vie et je suis allée là où me menait mes pas. J’ai vendu des fringues dans des magasins, j’ai été serveuse dans des bars, j’ai fait des ménages dans des logements sociaux, j’ai récuré des toilettes, j’ai été opératrice en télécommunications, j’ai longuement été thérapeute, magnétiseuse, guérisseuse et un peu psy aussi. J’ai bossé en Belgique, en Suisse et en France et puis un jour, j’ai tout plaqué, vraiment. Aujourd’hui, je me paie le luxe, une fois de plus, de n’en faire qu’à ma tête et je passe mes journées à écrire, à penser, à voyager, à aimer, etc. Mon homme pourvoit aux finances en faisant lui aussi un job qu’il aime et pour lequel il est vraiment très doué. On bosse à la maison, à notre rythme et selon nos envies. On se lève le matin sans programme précis et on se laisse porter par ce qui nous fait plaisir, dans l’instant. Il y a les mauvais acteurs, les mauvais chanteurs …. qu’est ce qu’un mauvais auteur ? Tout le monde n’est pas doué et ce n’est pas une honte. Le souci aujourd’hui, selon moi, est que tout le monde veut être créatif dans le milieu artistique. C’est un peu une mode mais franchement, il y en a qui ne sont pas fait pour cela. On nous dit qu’il faut travailler durement mais même en travaillant durement, il y en a qui ne seront jamais bons, c’est ainsi. J’aurai beau travailler dur en maths, je serai toujours nulle pour tenir un plan comptable, c’est une réalité. Pour moi, un mauvais auteur est une personne qui ne va pas se remettre en question, qui va rester le nez dans le guidon en pensant qu’il est bon, uniquement parce que ses « amis » vont lui dire que ce qu’il fait est top et ça, franchement, ce n’est pas rendre service à l’auteur. De toute façon, s’il n’est pas bon, il finira par s’en rendre compte un jour ou l’autre parce que le succès ne sera pas au rendez-vous, mais il y a aussi des moyens de s’améliorer en suivant des ateliers d’écriture ou autre. Si je te dis « plaisir » à quoi penses tu en premier ? Au sexe, ça t’étonne ? 😉 Ton roman ou un de tes romans va être adapté au cinéma … qui choisis tu comme réalisateur ? J’écris sous plusieurs pseudos et un de mes pseudos écrit des livres pour qu’ils soient un jour adaptés au cinéma. Pour un de ces livres-là, je choisirais Matthieu Kassovitz.