L’Arabe du Futur de Riad Sattouf, Allary Éditions
Pour résumer:
Né d’un père syrien et d’une mère bretonne, Riad Sattouf grandit d’abord à Tripoli, en Libye, où son père vient d’être nommé professeur. Issu d’un milieu pauvre, féru de politique et obsédé par le panarabisme, Abdel-Razak Sattouf élève son fils Riad dans le culte des grands dictateurs arabes, symboles de modernité et de puissance virile. En 1984, la famille déménage en Syrie et rejoint le berceau des Sattouf, un petit village près de Homs. Malmené par ses cousins (il est blond, cela n’aide pas…), le jeune Riad découvre la rudesse de la vie paysanne traditionnelle. Son père, lui, n’a qu’une idée en tête : que son fils Riad aille à l’école syrienne et devienne un Arabe moderne et éduqué, un Arabe du futur.
Ce que j’en pense:
Avec ce roman graphique, c’est l’histoire de l’enfance de Riad Sattouf qui s’étale sous nos yeux. L’auteur partage son intimité, ses peurs et surtout son récit si surprenant. Riad Sattouf passe donc sa jeunesse partagé entre la Syrie et la France. Nous découvrons un enfant tiraillé entre deux cultures, entre deux parents. J’ai été impressionnée par l’abnégation de la mère de l’auteur qui accepte les choix de son mari sans moufter. Riad est effrayé par tout ce qui l’entoure. Le monde syrien l’impressionne et il n’en comprend pas toujours le fonctionnement, le désarçonnant et le mettant dans de drôles de situations.
Le scénario déroule donc tranquillement le fil de la vie de l’auteur. C’est un journal intime sans tabou qui nous est livré.
Je suis franchement fascinée par cette enfance quelque peu hors norme. J’ai été touchée par le désarroi de Riad Sattouf et ses multiples aventures malencontreuses.
L’esthétique en noir et blanc est fidèle au style de l’auteur. C’est simple mais efficace. Les décors sont très dépouillés et j’aurai aimé plus de détails.
Bref:
Une lecture que j’ai apprécié.
Si je devais le noter:
Un petit aperçu:
Cliquer pour visualiser le diaporama.Cette semaine chez Moka.