Auteur : Sean Michael
Editeur : Juno Publishing
Date de sortie : 18 Octobre 2018
Lin d’achat : Juno Publishing
– Résumé –
Lorsque l’artiste Texan Dakin McBride se rend à Ottawa, Canada, pour une exposition, il rencontre Jeff Tamrin, le manager méticuleux de la Galerie Sussex. Cependant, bien que venant de deux mondes différents et totalement opposés, l’attirance est immédiate. Dakin et Jeff se voient déjà négocier leur propre relation en oubliant tout de l’art et des vues imprenables que la ville a à offrir. Ils se laissent emporter par le moment, tous les deux intrigués par ce qu’ils ressentent l’un pour l’autre.
Plus ils apprennent à se connaitre, plus ils apprécient ce qu’ils découvrent. Cependant, Dakin doit retourner à sa vie au Texas, et Jeff a la sienne au Canada.
Y a-t-il un moyen afin que leur amour naissant survive les milliers de kilomètres qui les séparent ? Leur relation semble vouée à l’échec, mais en même temps, celle-ci est trop parfaite pour baisser les bras sans se battre.
∴ Mon avis ∴
Tout d’abord je tiens à remercier Maïwenn et Juno Publishing pour ce service-presse.
Pour cette histoire, mon avis est assez mitigé. En elle-même l’idée de base est vraiment pas mal. Sauf que là, ça va trop vite. Le livre commence bien, je me suis plongée dès les premières page dans l’histoire, je peux dire que j’étais emballée. Le jeu de séduction entre Dakin et Jeff par de petits flirts mignons, tout allait bien. Mais j’ai vite déchanté.
On a une première scène de sexe dès le premier soir, ça, ça ne me gêne pas. Mais elle revienne très régulièrement pour moi. Pour moi, il y a beaucoup plus de page de sexe que de l’histoire elle-même. Ce qui fait que rien ne se développe. L’histoire d’amour est juste survolée. Dès qu’un moment important de l’histoire est abordé, cela tourne automatiquement à une scène de sexe. J’ai fini pas sauter les passages là.
Je n’ai pas eu le temps de m’attacher aux personnages car les passages vont trop vite. Entre deux périodes courtes, les sentiments éclatent mais pas sous nos yeux. Des instants importants dans une relation ne sont qu’abordés mais pas décris, comme la rencontre avec la famille de Jeff, sauf brièvement lors de l’expo alors qu’ils parlent de faire un repas avec le reste de la famille. J’ai trouvé cela dommage. L’histoire aurait pu être plus intéressante si elle avait été mieux développée ; avec la séparation obligatoire lorsque l’on habite dans deux pays différents, les difficultés d’une relation à distance, le manque de l’autre, l’espoir d’une solution pour vivre enfin ensemble. Tout s’arrange comme un coup de baguette magique car on passe rapidement d’un événement à un autre.
Ensuite les chapitres sont longs. Je pense qu’ils auraient pu être mieux découpés, certains chutes de paragraphes auraient pu être en fait une fin de chapitre. Par exemple le chapitre 3 commence à un peu plus de la moitié du livre. Cela n’a pas amélioré ma lecture.
Attention ,je je ne dit pas que l’histoire est mauvaise, loin de là. Juste que les choses se précipitent trop et que pour moi, k’auteur n’a pas prit le temps de développer son histoire et ses idées, et c’est bien dommage car son idée à la base vaut le coup. Je ne dirait pas de ne pas le lire, je ne suis pas comme cela. Juste de faire vous-même votre opinion. Chaque livre ne peut pas plaire à tout le monde. Ça ne m’empêchera pas du tout de lire d’autres ouvrages de l’auteur car ce n’est pas mon premier livre que je lis de Sean Michael.
Karine
Petits extraits, pour mettre en bouche.
“ Peut-être était-ce la voix traînante, ou les yeux plus bleu que bleu, ou encore même le fait de savoir que cet homme travaillait le cuir, mais Dakin exsudait la masculinité d’une manière qui mettait Jeff dans tous ses états. Ce dernier aurait pu jurer sentir le cuir lui aussi, du sexe riche, fort, pur et sans altération.”
“ Ils faisaient en sorte que cela fonctionnes – quelques mois au Texas, quelques mois à Ottawa, quelques semaines à une exposition, quelques semaines une autre. Ils avaient engagé un des cousins de Dakin pour nourrir les animaux lorsqu’ils n’étaient pas chez eux. Ce n’était pas parfait, mais ce n’était pas si mal que ça. ”