Mcmlxxv #1

Joe Casey lance une nouvelle série chez Image Comics. Il est accompagné par Ian Macewan aux dessins et Brad Simpson aux couleurs ce qui donne réellement de découvrir MCMLXXV mais, il s'avère que la partie graphique n'est pas la seule chose à retenir de ce titre.

Pamela Evans est un chauffeuse de taxi à New-York en 1975. Mais, elle a pour particularité d'avoir la mission de combattre les forces démoniaques qui envahissent la ville. Du coup, une course avec elle peut très bien être mouvementée !

C'est mon amour pour la trilogie Mage de Matt Wagner qui m'a fait m'arrêter en premier lieu sur ce titre. En effet, difficile de ne pas voir une ressemblance entre Pamela, héroïne de MCMLXXV, et Edsel la chauffeuse de taxi qui accompagne Kevin Matchstick. D'autant plus que chacune porte une arme magique et étincelante, si Edsel est armée d'une batte de baseball, Pamela possède une clé démonte roue. Cela ne veut pas dire que Casey a copié sur Wagner même s'il y a une ressemblance dans la thématique également.

C'est dans la forme que MCMLXXV se différencie de Mage, même si j'imagine que les prochains épisodes feront que le premier se démarque d'avantage. Ici, l'ambiance est un véritable hommage aux films d'exploitation, d'ailleurs c'est clairement la raison pour laquelle Casey a décidé de raconter une histoire en 1975. Tout comme ses modèles, la musique, la violence et le sexe ont une place prédominante dans ce numéro. La radio tourne à fond, le DJ commentant presque l'action.

L'histoire est assez basique mais l'exécution est sans faille : il y a du rythme, de l'humour subtile, du mystère donnant envie de revenir et c'est bien fun ! En tout cas, voir une chauffeuse de taxi se faire attaquer par une horde de ninjas assassins ou une guerre de gang devenant un carnage exagérément violent, ça marche complètement chez moi.

Très clairement, c'est l'ambiance et la qualité de la narration qui donne envie de revenir au prochain épisode. Ainsi que les merveilleux dessins de Ian Macewan qui a un style très adapté au côté cinéma d'exploitation donnant l'impression également de rendre hommage à Robert Crump et à Moebius. Et puis, les couleurs de Brad Simpson sont magnifiques marquant vraiment l'ambiance de la série.

MCMLXXV #1