Kasumi et son père sont arrivés à Paris. La petite fille partage avec Michel la drôle d’histoire qu’ils sont en train de vivre. Le jeune pompier, au passé aussi en lien avec ce qui est demandé de réaliser à Takashi, décide de les aider. Un plan est donc monté pour qu’une œuvre tardive de Rembrandt soit dérobée en plein cœur du musée du Louvre. Au Japon, Iyami, lui, est surveillé de près par un policier. Et si des liens étaient faits et que rien ne se passait comme prévu dans la capitale française ?
Puisque les éditions Futuropolis et celles du Louvre ont décidé de publier l’histoire de Naoki Urasawa en deux tomes, voici donc la deuxième partie. Contrairement à beaucoup d’autres œuvres, le lecteur se dit que seul le côté commercial fonctionne ici (pas pour lui, évidemment !). En effet, ce qui l’a déstabilisé et peut-être déçu dans le premier ouvrage, est utile, a du sens ici. Est alors renforcé le fait que cette histoire forme une vraie unité et qu’il faut absolument la découvrir d’une seule traite pour la vivre et la comprendre pleinement. S’il faut donc écoquer un second livre, il faut préciser que l’action et le suspens y ont trouvé leur place. Tout comme certaines révélations et un joli souvenir plutôt inattendu. L’espoir renaît dans le cœur des protagonistes, la malice bat son plein. Tout est bien qui finit bien et les planches sont impeccables de bout en bout. Au final, le voyage est original, plein de codes et de références. Il est à faire, « pardi » !
Présentation de l’éditeur :
Une famille.
Un tableau.
Un mystérieux individu.