Ce roman raconte le déclin de l’aristocratie sicilienne en fin du 19e siècle. Ce livre dépeint une ambiance, une époque et en tant que telle, il faut connaître l’histoire pour apprécier le livre. Personnellement, en tant qu’ignorante totale, j’ai trouvé le rythme très lent, les personnages globalement peu appréciables, surtout Tancredi qui est un vrai opportuniste. Ce livre raconte la vie quotidienne d’une famille et il ne se passe pas grand chose. Bref, un bon livre mais décevant pour ma part.
Comme le roman précédent, celui-ci raconte la déchéance de la monarchie austro-hongroise du début. Contrairement au précédent, il le fait de manière magistrale. Je ne connais pas grand chose à ce régime et j’ai vibré pour la fin de l’empire et le début d’une nouvelle ère. Ce livre vibre d’une poésie et d’un humour irrésistible et malgré les nombreux passages tristes, il laisse une empreinte ironique d’un sourire dévastateur. Entre le grand-père qui sauve l’Empereur et veut rester paysan, le père qui se voit le noble fils du héros et le fils qui perd sa dignité, les trois générations sont toutes représentées à leur juste valeur même si le fils est au cœur de l’intrigue. Entre la critique des duels assez vive, la critique des jeux et de l’alcoolisme, l’auteur réussit à pointer les défauts du système sans juger, sans juger et avec un sourire de bienveillance. Bref, un chef d’œuvre.