De Jane Devreaux
Sorti le 9 février 2017
Chez Hugo New Romance
360 pages
14,50€
La rumeur dit que la rebelle a de lourds secrets familiaux. On la craint. Tout le contraire du beau gosse dont la vie parait simple, déjà tracée. Pourtant… Une seule provocation de Sandre va suffire à bouleverser leurs vies, pour une incroyable histoire.
Pour se protéger, elle va le provoquer. Pour la protéger, il lui confiera ses secrets.
Elle, c’est Sandre River. Ses yeux noirs trop maquillés en ont déjà fait trembler plus d’un. Elle est solitaire, mystérieuse, et tous craignent ses réparties.
Lui, c’est Joshua Anderson, le rugbyman le plus populaire du lycée. Celui qui sort avec la sublime et trop prude Marcy Shepard, et dont la vie paraît tellement droite, que cela ne peut que cacher des secrets.
Jamais, Sandre ne reconnaîtra qu’il lui plait. Jamais, Josh n’avouera que ses hormones le travaillent et qu’il n’en peut plus d’attendre.
Qui aurait pu imaginer que ces mots donneraient naissance à une incroyable histoire où les deux héros adolescents vont découvrir leur corps et peut être s’aimer… ?
Close-up était dans ma wish-list depuis une éternité (depuis sa sortie, en réalité) et j’avais énormément d’attentes : une romance contemporaine qui brise les codes, des personnages tourmentés… je m’attendais à un énorme coup de coeur.
Malheureusement, ce premier tome de la trilogie de Jane Devreaux est tombé en plein milieu d’une panne de lecture. Je n’avais pas envie de lire et même si je réussissais à m’y mettre, je n’étais pas convaincue, je m’arrêtais au bout de quelques pages. Reste à savoir si cette panne de lecture est due, justement, à Close-up, ou si le pauvre roman n’est qu’une victime un test de taille de la terrible panne.
C’est à la moitié (voire aux deux tiers) du roman que je suis (enfin) entrée dans l’histoire. Avant ça, j’avais l’impression de tourner en rond, de ne pas avancer… bref, rien n’allait. Le personnage de Josh me rendait folle à ne pas savoir ce qu’il voulait et surtout, à être incapable de prendre la moindre décision. Celui de Sandre me rendait folle à repousser tous ceux qui ont le malheur de s’intéresser à elle. Autant dire que ce n’était pas l’euphorie, côté personnages. Les personnages secondaires n’ont pas remonté le niveau puisqu’ils étaient, à mon goût, beaucoup trop nombreux pour être correctement abordés et surtout, il n’y en avait pas un pour ratrapper l’autre ! Marcy, Rita, la mère de Josh, Steve, « Prune »… je les ai tous détesté à leur manière !
Mais j’ai pour habitude de ne jamais, jamais abandonner un roman. Simplement parce qu’on pourrait passer à côté de quelque chose, d’une fin intéressante. Et là, je n’ai jamais été aussi contente d’avoir pris cette habitude. Les intrigues familiales de Josh et Sandre qui se dévoilent au fil des pages sont passionnantes et m’ont fait tourner les pages le plus vite possible pour en apprendre plus. Steve devient légèrement moins détestable et…
La fin. Une fin en suspens qui nous invite à lire le deuxième tome (très) rapidement. Alors je ne sais pas si je me laisserai tenter, honnêtement. J’ai eu beaucoup de mal à finir ce premier tome, mais la fin ratrappait le cafouillage du début, à mon avis.
En bref : une romance un peu fouillie qui s’améliore considérablement passé le début (très lent).
☆☆☆
« Ça parait dingue, mais j’ai du mal à me souvenir d’avant. Pourtant, ça ne date que de quelques semaines. Il s’est immiscé dans ma vie à un point tel que tout me fait penser à lui. «