Frida de Benjamin Lacombe et Sébastien Pérez

Frida   de   Benjamin Lacombe  et  Sébastien Pérez

Frida   de   Benjamin Lacombe  et  Sébastien Pérez

L'une des plus grandes figures de l'art mexicain du XXe siècle inspire Benjamin Lacombe et Sébastien Perez pour leur nouvelle collaboration. Pour lui rendre hommage, Benjamin Lacombe propose une immersion inédite dans le processus créatif de l'artiste. Une succession de pages découpées et un texte poétique nous entraînent dans les profondeurs de l'âme de Frida Kahlo. À la manière d'un recueil de pensées, le livre explore les thématiques qui sont chères à Frida : l'amour, la mort, la terre, les animaux... Sébastien Perez insère dans son texte des phrases extraites des correspondances de Frida pour restituer de la façon la plus sincère et vraie ce que l'artiste ressentait " par-devers elle et face à elle ".

Frida   de   Benjamin Lacombe  et  Sébastien Pérez

" On me prenait pour une surréaliste. Ce n'est pas juste. Je n'ai jamais peint de rêves. Ce que j'ai représenté était ma réalité"

L'une des plus grandes figures de l'art mexicain du XXe siècle inspire Benjamin Lacombe et Sébastien Perez pour leur nouvelle collaboration. Pour lui rendre hommage, Benjamin Lacombe propose une immersion inédite dans le processus créatif de l'artiste. Une succession de pages découpées et un texte poétique nous entraînent dans les profondeurs de l'âme de Frida Kahlo. À la manière d'un recueil de pensées, le livre explore les thématiques qui sont chères à Frida : l'amour, la mort, la terre, les animaux... Sébastien Perez insère dans son texte des phrases extraites des correspondances de Frida pour restituer de la façon la plus sincère et vraie ce que l'artiste ressentait " par-devers elle et face à elle ".

Je me lançe dans la chronique d' " album ". Alors celui-ci n'est pas à mettre entre les mains de jeunes enfants. D'ailleurs la plus jeune de mes filles est tombée dessus et m'a dit qu'il lui avait fait peur. Ainsi Benjamin Lacombe retrace le parcours de l'artiste de talent qu'étais Frida Khalo . Je vous fais un point biographique nécessaire :

En 1930, elle subit sa première fausse couche. Après l'accident, on lui avait pourtant dit qu'elle ne pourrait jamais avoir d'enfant à cause de son bassin, fracturé à trois endroits, qui empêcherait une position normale pour l'enfant et un accouchement sans problème. Lors de leur séjour à Détroit, elle est de nouveau enceinte. Au début de cette deuxième grossesse, Frida voit un médecin au Henry Ford Hospital qui lui conseille de garder l'enfant au lieu d'interrompre sa grossesse. Elle pourrait accoucher par césarienne. Malgré les prévisions du docteur, elle fait une autre fausse couche le 4 juillet 1932. Elle reflète ses sentiments, son impression de solitude et d'abandon après la perte de l'enfant dans le tableau

En 1943, Frida dirige une classe de peinture à l'académie des Beaux-Arts. Mais sa mauvaise santé l'oblige à enseigner chez elle. Des douleurs permanentes dans le pied droit et dans le dos l'empêchent de marcher correctement. Elle doit porter un corset de fer (que l'on retrouve dans La Colonne brisée). En juin 1946, elle subit une opération de la colonne vertébrale qui lui laisse deux immenses cicatrices dans le bas du dos.

Affaiblie par une grave pneumonie, Frida Kahlo meurt dans la nuit du 13 juillet 1954, sept jours après son quarante-septième anniversaire, officiellement d'une embolie pulmonaire. Cependant, selon Hayden Herrera, les derniers mots de son journal (" J'espère que la sortie sera joyeuse... et j'espère bien ne jamais revenir - Frida ") et son dernier dessin suggèrent qu'elle se serait suicidée; il affirme d'ailleurs qu'une minorité de ses amis a cru que sa mort était due à une overdose de médicaments qui n'était peut-être pas accidentell. Toutefois, en travers de son dernier tableau, peint juste avant de mourir, elle a écrit : " Viva la Vida " (" Vive la Vie ").

Frida   de   Benjamin Lacombe  et  Sébastien Pérez