Je suis l’abondance et la destruction.
Leigh Bardugo, publié en 2018. Fantasy
La note
3/5
La critique
Bon, déjà est-ce qu’on peut parler de la beauté de l’objet livre parce que je suis encore sous le choc. La couverture, le dos, les illustrations à l’intérieur, tout est à tomber et j’ai juste envie d’encadrer chaque page de ce livre sur mes murs. Oui, à ce point.
J’avais un peu peur en commençant Le chant des ronces à cause du format nouvelles, j’en lis très peu et j’ai souvent du mal avec ce type d’écrits… mais Bardugo le gère comme une reine et offre des histoires bien différentes les unes des autres, et des réécritures très poétiques des contes de notre enfance. Bien sûr j’ai mes préférences (La sorcière de Duval et Quand l’eau chantait le feu sont mes favorites), mais il y aussi quelques nouvelles avec lesquelles je n’ai pas accroché, Le renard trop rusé étant celle que j’ai le moins aimé parce que j’ai trouvé qu’elle n’avait pas trop d’intérêt… Par contre je dois te dire que je m’attendais vraiment à quelques chose de plus sanglant, de plus violent même, de plus sombre (comme le laissait présager le sous-titre). Du coup j’en ressors en partie déçue puisque ça reste assez « joyeux ». Je ne sais pas si ça vient de moi ou pas, mais j’ai vraiment eu du mal à m’intéresser à certaines nouvelles, et même globalement je n’ai pas eu « wow » que j’espérais. En fait, les histoires sont bonnes…mais en même temps elles n’ont rien d’inoubliable, rien de spécial comme les autres romans de l’auteure et je pense que c’est ce qui a joué.
Après il faut avouer que l’auteure fait des miracles en seulement une cinquantaine de pages, entre son univers et ses personnages qu’elle arrive à très bien développer, et c’est un aspect assez impressionnant vu le peu de pages pour chaque nouvelle. Et l’écriture est juste parfaite pour ce genre de récits, honnêtement la plume de Bardugo est tout simplement magique.
Bref, un bon recueil mais qui aurait pu être mieux !
Merci à Page Turners pour l’envoi !