Premières lignes #45

Premières lignes #45Premières lignes est un rendez-vous initié par Ma lecturothèque. Le principe est simple, tous les dimanches, je vais vous citez les premières lignes d'un ouvrage. J'aime beaucoup le principe de donner les premières lignes d'un roman pour se donner une idée du roman qu'on va lire. Rdv dont j'ai pris connaissance sur le blog La couleur des mots.

Aujourd'hui découvrez les premières lignes des romans suivant :

*[ HOW TO SAVE A LIFE] de LAUREN K. MCKELLAR paru aux éditions du CHAT NOIR.

*[ LA ROBE DE NUIT] de VERONIQUE JANZYK paru aux éditions ONLIT.

Premières lignes #45 J'ai appris de la manière la plus difficile qui soit à quel point les étiquettes vous collent à la peau. Laura avait déjà pris " loyale " et le professeur m'avait proposé " lumineuse ". Cela resta, même pendant mes années de lycée. Comme si je ne serais jamais rien d'autre que ce mot. Jusqu'à ce que tout change. Lamentable Lia. Lugubre Lia. Lia, la lâche. Lia, la loser. Maintenant, le choix semble infini, mais je ne veux pas que ces mots me résument. Me définissent. Mon nom est Lia Stanton. Et voici mon histoire. Un roman poignant qui mêle avec subtilité drame familial, musique et histoire d'amour.

Je me souviens de l'école primaire, quand on nous avait parlé des allitérations. Il fallait réfléchir à un adjectif commençant par la première lettre de notre prénom et nous décrivant parfaitement.
J'étais énervée car Laura avait pris " loyale " et finalement l'institutrice était venue à mon aide en proposant lumineuse. Lumineuse Lia. C'était tout ce qu'il me restait.
Et maintenant ? Je n'ai que l'embarras du choix.
Lamentable Lia.
Lugubre Lia.
Lia, la lâche.
Lia, la loser.
Mon nom est Lia Stanton et voici mon histoire.

Premières lignes #45Dans La Robe de Nuit , la narratrice évoque sa mère, hospitalisée à la suite d'une chute. Une nouvelle vie s'amorce que la fragilité rend plus précieuse encore. Avec une belle acuité, Véronique Janzyk évoque ce quotidien teinté par la joie d'un présent à réinventer bien plus que par la mélancolie d'un passé révolu.

Tu n'as pas fait de chute
Non
Tu as cherché à t'extraire d'une voiture
Il y avait de la tôle au-dessus de toi
Tu as raison
Il y avait le sommier métallique de ton lit
Tu avais glissé dessous