Après une jeunesse tumultueuse, Amy, la trentaine, s’occupe de personnes âgées ou en détresse au sein de l’église de son quartier à Brooklyn. Lors d’une visite, l’une de ces dames se plaint d’un jeune homme venu l’importuner à plusieurs reprises. Intriguée Amy va suivre cet homme et assister à son assassinat dans une rue déserte. Témoin du crime, elle décide de se taire et de mener son enquête….
Tel est le pitch affriolant ( ?) de ce polar carrément minable ! Je ne vais pas m’éterniser à disséquer cette ânerie : l’intrigue est d’un ridicule total et c’est écrit d’une manière tellement nunuche (« il lui semble apercevoir quelque chose du coin de l’œil ») que les mots me manquent pour en parler. Pour vous donner une idée générale du machin, si je l’avais lu sans indication de l’auteur, j’aurais juré qu’il avait été écrit par une gamine de douze ou treize ans : la psychologie des personnages est au niveau zéro et l’auteur – qui en fait n’a rien à dire – est obligé d’étayer son petit bouquin avec des détails et digressions sans intérêt pour atteindre le nombre de pages minimum requis. Au mieux, ce bouquin trouvera son public dans les écoles maternelles…
Du coup la vraie question qui se pose, comment un tel objet peut-il être édité ? Quand je pense que de nombreux écrivains ayant un minimum de talent rament pour trouver un éditeur, ce bouquin a réussi à franchir l’Atlantique et être traduit en français ! J’en reste baba d’étonnement autant que d’énervement. Car si tous les goûts sont dans la nature, je l’admets, ce roman n’a absolument aucune qualité ! Je mets au défi quiconque de me prouver le contraire. Et ce ne sont pas les petites phrases mirifiques citées sur la couverture qui me feront changer d’avis (« L’écriture de William Boyle est exceptionnelle » selon Rolling Stone ! Et puis quoi encore ?) J’arrête, vous avez compris que j’enrage.