Edition: Lumen
Genre: Fantastique, romance, young-adult
Parution: 2018
Pages: 561
Description: Nul besoin de carte d’adhérent pour emprunter les passages qui relient entre elles les plus belles bibliothèques du monde, mais ne vous y fiez pas : les pires dangers y rôdent… Les menaces que Gia Kearns affronte entre ces murs ont leur lot de dents acérées et de griffes aiguisées comme des poignards – et le magicien maléfique qui mène cette infernale sarabande semble bien décidé à débarrasser la terre de la présence de Gia !
Pour survivre, la jeune fille n’a qu’une seule issue : retrouver sept mystérieuses clés cachées dans les plus anciennes bibliothèque, disséminées sur toute la surface du globe, et résoudre une ultime énigme – comment s’utilisent-elles ? Elle tente de résister aux émois de son cœur qui, pense-t-elle, ne peuvent que venir perturber cette quête, mais son amour naissant pourrait bien être le seul recours quand le monde menace de s’écrouler autour d’elle…
Lire la chronique du tome 1, tome 2
J’ai à présent terminé la lecture de cette trilogie. Après un tome que j’avais apprécié malgré des défauts et un deuxième tome un peu moins bon, j’ai terminé sur une note qui n’a pas rehaussé le tout…
Comme j’avais pu le dire auparavant, Library jumpers n’est pas ce que l’on peut appeler une mauvaise saga. Malheureusement je ne peux pas dire qu’il s’agisse non plus d’une bonne saga. Le concept est prometteur et intéressant mais il y a trop de lacunes et de facilités pour proposer quelque chose d’abouti.
Une des choses qui m’a particulièrement agacé est que j’ai trouvé les péripéties prévisibles. Une telle remarque venant de moi est très rare et donc alarmante. J’arrivais à deviner les dilemmes et les morts à venir car l’auteure en fait beaucoup trop. Je me suis dit « Ok vu comme elle insiste, il va se passer ceci ou cela », c’est tout sauf subtile. De plus, j’ai trouvé le déroulement de l’histoire assez scolaire.
En plus de cela certains passages sont d’une telle niaiserie… Et pourtant j’aime beaucoup les passages romantiques mais là… non! Les dialogues n’ont pas de profondeur et m’ont fait lever les yeux au ciel à plusieurs reprises. Et cela décrédibilise complètement les personnages.
Pour le scénario, il n’est pas exceptionnel et ne révolutionne rien. J’ai continué pour avoir le fin mot de l’histoire qui ne m’a en rien surpris. Je pense que Brenda Drake n’aurait pas du créer tant de personnages secondaires car ils desservent les principaux et au final, rien n’est assez approfondi pour donner un véritable côté dramatique à l’histoire.
Cependant j’ai quand même réussi à le finir malgré les 561pages. Je comparerais ce roman aux téléfilms du samedi, on reste bloqué devant parce qu’on veut connaître la fin mais on l’oubliera sitôt terminé. C’est ni bon ni mauvais. Le roman me laisse un goût de « peut mieux faire » et je trouve cela dommage. Je ne suis même pas triste de devoir laisser cet univers mais plutôt contente que la saga s’arrête là.
Un dernier point qui, cette fois, n’est pas dû à l’auteur: j’ai été très agacée par le nombre beaucoup trop important de coquilles au fil des pages. Fautes d’orthographe, mots manquants… non! Pour une maison comme Lumen ils ne peuvent plus se permettre un travail de ce genre.
Je vais m’arrêter là. J’ai été dure à propos de ce livre et je suis désolée pour ceux et celle à qui le livre a plu mais malheureusement il s’agit bien là de mon avis. Vous aurez bien compris que je ne vous conseille pas cette saga.
Note: 5/10
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