Planète à louer

Planète à louer
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Dans un futur indéterminé, une guerre nucléaire totale est sur le point d'éclater. Afin de sauver la Terre, des espèces extraterrestres en prennent possession, après avoir fait montre de leur force en annihilant l'Afrique. Ils y imposent des règles draconiennes visant à rétablir l'équilibre écologique. Un siècle plus tard, notre planète est redevenue un paradis, un « monde souvenir », où les riches xénoïdes viennent faire du tourisme. Mais derrière l'image d'Épinal, les conditions de vie des Terriens sont loin d'être idylliques. Buca, la prostituée, Moy, l'artiste métis ou Alex, le scientifique de génie, tous n'aspirent qu'à une seule chose : fuir... partir... s'exiler... quitter la Terre... par tous les moyens !
Planète à louer
Pourquoi ce livre ? Si le nom de l’auteur m’arrangeait bien pour compléter mon ABC Imaginaire 2018, j’avais pour autant prévu de le lire depuis quelques années. Entre une couverture splendide et un résumé qui donne franchement envie, je l’avais repéré lors de mes premières Utopiales, sans l’acheter.
C’est sûrement cette attente, cette profonde envie de le lire, qui est à l’origine de mon abandon. Si j’ai atteint avec peine le quart du livre, c’est pour me rendre que l’intrigue ne décollait pas. Nous suivons un ou deux personnages perdus dans un melting pot de civilisations toutes différentes, décalées. Les races se croisent, se mêlent, et ce dans tous les sens du terme, l’auteur énumère les caractéristiques et spécificités de chacune mais cela se perd dans la masse. Ce n’est sûrement pas valable pour tous les lecteurs mais, de mon côté, je ne suis parvenue à assimiler aucune des races présentées.
Il en va de même pour le personnage, une jeune fille qui accompagne un extraterrestre étrange. Elle reste hermétique à son environnement, hermétique à nous, elle ne s’ouvre pas et cela ne facilite pas l’échange entre ses pairs ou la connivence avec le lecteur. L’absence d’attachement a renforcé mon recul face à ce livre.
Dans le même esprit, la plume est très mécanique. Je veux dire par là que l’auteur se cantonne à poser ses boulons un peu partout sans qu’on comprenne leur but et ne perd pas son temps à décorer a minima son produit. Je ne dis pas que le résultat est moche, il propose au contraire une originalité dans son intrigue qui attirera plus d’un. Seulement cela ne me convenait pas à l’époque où je l’ai attaqué. Et, au contraire de Seul sur Mars où je le reprendrai quand je me sentirai prête, je ne pense pas que je serai capable de me tourner de nouveau vers Planète à louer
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Ce one shot n’était pas fait pour moi. L’intrigue manque de consistance, on sent que l’auteur veut balancer une idée derrière ce qu’il écrit mais l’intrigue ne prend pas, il se concentre essentiellement sur l’aspect sociologique, les rapports de chacun dans la société (du moins dans le premier quart) si bien qu’il faut s’accrocher pour parvenir au bout. Par ailleurs son personnage n’est pas agréable en soi, elle est trop antipathique et hermétique pour qu’on puisse s’attacher. Enfin, la plume est trop scientifique, je cale souvent sur ce genre de styles et ça n’a pas manqué ici. Bref, une grosse déception qui plaira forcément à d’autres habitués du genre.
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